Grandblaise-Leroy : entre fondements et opportunités

Caroline Ridet
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« Nous ne sommes qu’aux prémices de la concentration qui va devenir de plus en plus forte chez les fournisseurs, les centrales, les distributeurs et les clients. Mais plus le marché se tend, plus les opportunités sont grandes ! » Gauthier Leroy n’a même pas peur ! Le pilote de l’enseigne vosgienne Grandblaise-Leroy (groupement Autodistribution) anticipe ce qui se prépare dans l’univers mouvementé de la distribution PR. Concentration, le mot d’ordre est lancé depuis pas mal de temps, mais la question est de savoir jusqu’à quel point ? « Difficile de répondre, le marché est encore très européen et les concentrations s’accélèrent avec quelques touches américaines, mais encore rien de la part des pays asiatiques, c’est une question à se poser. »
Un rachat stratégiqueLes Vosgiens n’ont pas attendu et se sont rapidement positionnés et adaptés. « Notre choix a toujours été de grossir ! Indispensable aujourd’hui mais toujours en préservant notre spécificité de diversification sectorielle. » Une partie auto et une partie industrie affichent un ratio de « 50-50, à un pourcent près ». La division Industrie est consolidée depuis déjà plusieurs années avec l’acquisition en 2013 des voisins alsaciens Schoettlé Autodistribution et de ses sites de Colmar et Mulhouse. En mars dernier, le groupe a mis la main sur Scremin (anciennement ASD Auto) à Mirecourt. « Une affaire à 1 M€ de CA mais qui est intéressante géographiquement, car la cible agraire est importante pour nous. » Une stratégie de développement et de renforcement posée. « Nous ne changeons pas de philosophie, nos fondements sont stables. »
Autodistribution en appuiFondée dans les années 1930, la PME familiale affiche aujourd’hui 128 collaborateurs pour un CA consolidé de 29 M€. Des bases solides et consolidées grâce à la force du groupement Autodistribution omniprésent. « Nous sommes flexible, souple et agile grâce aux synergies présentes dans le groupement où toutes les décisions en matière de choix des fournisseurs se fontt en parfaite concertation et gouvernance entre les différents membres. » De quoi voir l’avenir en toute sérénité ? Du côté des Vosgiens, la réponse semble tendre vers l’affirmatif.
Emmanuel Varrier
Caroline Ridet
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