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La crise Covid favorise la réparation de pièces

Girault Nicolas
Le dernier baromètre FFC-GiPA observe l’impact de la crise Covid sur l’activité des ateliers, parallèlement à l’état de leurs investissements sur certains postes stratégiques.
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Sur les neufs premiers mois de 2020, le chiffre d’affaires des carrossiers aurait baissé de 13 % et leur flux de clients de 11%. Mais plus de la moitié d’entre eux avaient repris une activité normale en septembre. L’enquête réalisé par GiPA au profit de la FFC* indique que sur cette période, la part des apporteurs d’affaires dans l'activité reste stable pour un peu plus de la moitié des ateliers. Un tiers d’entre eux signalent une baisse de leur activité hors assurance et 40 % de celle des apporteurs d’affaires.

Plus en détail, l’ensemble des réparateurs ont constaté une baisse de moitié des activités débosselage sans peinture et réparation de vitrage. A contrario, la réparation de pièces a été l’activité s’étant le mieux comporté. Pour 61 % des indépendants, c’est celle qui a le plus rapporté. Quatre chantiers sur dix concernaient de la carrosserie légère… La baisse des flux dans les ateliers ayant vraisemblablement favorisé le temps pour s’y consacrer.

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Renforcement par l'investissement

Côté investissements, plus de neuf carrossiers sur dix n’avaient toujours pas investi dans un outil de recalibrage Adas en début d’année. 97 % n’ont pas non plus remplacé ou amélioré leur cabine de peinture. Enfin, seuls 7 % d’entre eux se sont équipés et formés à la réparation de véhicules électriques… Autant d’investissements coûteux, mais permettant de s’adapter aux évolutions technologiques du parc de véhicules à réparer, d’améliorer la productivité des ateliers et de réaliser des économies énergétiques.

Parallèlement, le baromètre observe que seuls 46 % des carrossiers ont souscrit un PGE auprès de leur banque – chiffre proche de celui observé par la FRCI parmi les réparateurs membres des réseaux. Comme les réseaux et son homologue du CNPA, la Fédération pousse donc aussi les réparateurs à employer les aides d’État – à chaque fois que possible – pour investir dans les équipements qui permettront aux réparateurs de ressortir plus fort de la crise.

*Réalisé auprès d’un panel de 101 concessionnaires, 100 agents et 200 carrossiers.

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