Les constructeurs s’emparent de la casquette d’assureur
Elon Musk a confirmé sa volonté de créer sa propre compagnie d’assurance en juillet dernier. L’emblématique patron de Tesla précise ainsi la promesse lancée en 2019 d’offrir à ses clients un service 20 % moins cher que les prix du marché. Il s’appuierait sur les informations envoyées par ses véhicules connectés pour proposer d’ici à la fin 2020 une assurance personnalisée à ses clients aux États-Unis… Tandis que jusqu’à aujourd’hui en France, InsureMyTesla s’appuie sur un partenariat classique, Allianz en l’occurence.
Contrats d’assurance personnalisés
Parallèlement sur notre marché national, PSA a annoncé en juin que son option d’assurance connecté a déjà séduit 12 000 de ses clients (sur un total de 86 000). Avec une promesse de primes jusqu’à 25 % moins chères que des contrats classiques, celle-ci est aussi modulée par le comportement des assurés au volant rapporté par le boîtier télématique d’appel d’urgence et d’assistance localisée. Un équipement installé sur cinq millions de véhicules… Soulignons qu’en matière d’assurance, PSA Finance est partenaire d’Axa et d’AssurOne Group. Ce dernier, spécialiste de l’assurance digitale, travaille aussi pour Mercedes…
Et le libre choix dans tout ça ?
Ainsi, si l’offre « vous payez comme vous roulez » n’est pas nouvelle (via des boîtiers OBD), l’intérêt des constructeurs pour cette activité pourrait bousculer ce marché, tant en VN qu’en VO. Forts de leurs réseaux, ils pourraient ainsi orienter un peu plus de clients vers leurs ateliers… au détriment possible du « libre choix du réparateur »… Mais cela à condition de pouvoir absorber ce flux.
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