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Les sites peinture attaquent sur les services
Publié le 24/09/2019
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Tous proposent des teintes à la demande, avec identification colorimétrique du véhicule, via l’immatriculation et le code couleurs inscrit sur sa carrosserie. « Nous ne cassons pas les prix en vendant des peintures sur étagère. Nous avons un labo et distribuons des teintes à la demande en réalisant une marge raisonnable », affirme Vincent Lasserre, dirigeant de Cap Color. Venu de l’immobilier, ce passionné de restauration de véhicules anciens démarre son activité en 2012, seul avec une machine de peinture dans une grange. Aujourd’hui, il dirige vingt-cinq personnes sur deux sites de 1 000 et 3 000 m2. Ses dix préparateurs expédient 300 colis par jour. « Dès le départ, mon modèle économique comprenait vente physique et sur Internet. Mais le Web est tabou… Et mes premiers fournisseurs m’ont coupé les vivres lorsque je leur ai appris que je vendais sur Internet », explique Vincent Lasserre. Ces difficultés de départ l’ont poussé à s’approvisionner à travers toute l’Europe, suivant le positionnement tarifaire des marques.Il s’oriente aussi vers le grand public (70 % de ses clients) plutôt que vers les pros, avec la marque Besa – même groupe que Sinnek – qu’il distribue au comptoir en Dordogne. Aujourd’hui, Cap Color vise les professionnels qu’il livre en 24 heures. Il a déjà lancé Ecar, sa MDD de consommables et para-peinture, et compte ouvrir d’ici à la fin de l’année un nouveau site pour eux : peinturevoiture-pro.fr. Toutefois, ce type d’offre reste éloigné des besoins des grands et moyens ateliers de carrosserie. Son exemple démontre que pour vendre du service sur la Toile, il faut s’organiser comme un distributeur traditionnel.Nicolas Girault
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