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<strong>Dossier Freinage</strong> – Disques : quand le ventilé tire le marché
Publié le 21/04/2015
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Sur un marché de la friction où la plaquette de frein recule en termes de volumes, il n’y a rien d’étonnant à ce que l’autre membre du couple roi de l’entretien, le disque, soit soumis aux mêmes tendances.
«La stabilité du marché du disque s’est confirmée en 2014 et certains types de disques, vendus plus cher, ont permis de compenser le recul des volumes dans le chiffre d’affaires global en après-vente», reconnaît Olivier Sindezingue, directeur marketing chez Hella Pagid. Aujourd’hui plus forte que la rechange constructeur, «l’après-vente indépendante écoule 71% des volumes de disques du marché», affirme R. Mensa (TRW). «Même si les volumes reculent, le marché se tient bien et certains de nos experts affirment que certains revêtements des plaquettes, comme le Cotec chez TRW, sont plus abrasifs donc attaquent davantage le disque et l’usent plus vite qu’auparavant», ajoute le directeur marketing de l’équipementier américain.En l’occurrence, les disques ventilés représentent désormais la part principale des volumes écoulés sur le marché. «Aujourd’hui ils représentent environ 65% des parts de marché», assure O. Sindezingue (Hella-Pagid). R. Guérardelle (Bosch), évalue cette part de marché à 70%. Chez Brembo, c’est 60% des volumes de disques qui sont ventilés, comme l’explique Richard Soriano, directeur commercial pièces de rechange de Brembo pour la France, la Belgique et l’Afrique du Nord. «Cela représente une croissance de 4 points par rapport à 2013», affirme-t-il.Les disques, ventilés ou non, sont aussi de plus en plus souvent peints, c’est-à-dire recouverts d’une couche qui leur permet de n’afficher aucune rouille, une fois installés derrière des jantes très ajourées. Et là encore, le marché en retire un surplus de valeur lui permettant de compenser le recul général des volumes. «Les disques peints représentent 50% de notre gamme, reconnaît R. Guérardelle (Bosch). Ils ne sont pas seulement esthétiques sous les jantes, ils assurent également un gain de temps au montage: plus besoin de les enduire de graisse de protection, ce qui est plus écologique.» Même constat du côté de chez Delphi où, selon Philippe Astier, son chef de produit freinage, «la majorité des références de disques son peintes».De fait, la part de marché des disques peints s’élèverait même à 60%, à en croire O. Sindezingue (Hella). Arnaud Fournet (SBS) estime pourtant que cela joue davantage sur les volumes du marché que sur sa valeur, à en juger par l'expérience du fournisseur danois. «Nous n'arrivons pas à faire payer la différence de prix entre disques standard et disques peints sur le marché français, déplore-t-il. Pourtant, ces disques ne nécessitent aucun nettoyage préalable et résistent à la corrosion.» Un véritable "upgrade", sans le moindre doute. Finalement, c'est sur les disques à haute teneur en carbone, distribuée auprès des plateformes régionales cette année, que l'équipementier dit s'offrir de la valeur ajoutée.Les autres articles de ce dossier :
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