Sherwin-Williams : « Les commandes ne se sont pas effondrées »
« La reprise sonne. L’équipe France de Sherwin-Williams se met en ordre de marche. » Pour le patron France du fabricant de peinture, reste encore à voir comment sa dizaine de technicocommerciaux terrain va pouvoir se déplacer chez les clients. Car il subsiste une inconnue de poids : le niveau de déconfinement selon les territoires via une cartographie des départements et un code couleur (du rouge au vert) selon le degré de viralité. La limite des déplacements à moins de 100 km complique la donne, de même que la fermeture des hôtels, problématique pour les équipes itinérantes. « On devrait en savoir plus le 7 mai, ce qui permettra de s’organiser. » Car « faire du business à distance » a ses limites, « c’est une nouvelle façon de travailler dont on doit faire l’apprentissage », assure Jean-Christophe Servant. Mais il reste optimiste car « la voiture devrait redevenir le moyen de déplacement préféré des métropolitains ». De quoi parier sur un retour de la sinistralité à même d’alimenter les carnets de rendez-vous des carrossiers. Reste que contre toute attente, le fabricant n’a pas subi l’effondrement craint des commandes de peinture, avec un mois de mars normal et avril à 50 %. « Il faut tout de même relativiser ce constat. Certains distributeurs ont-ils anticipé la reprise du 11 mai en sur-stockant ? » À noter que les ventes au comptoir ont bien fonctionné chez ses clients distributeurs. S’il sent un frémissement de reprise d’activité, il n’est pour autant pas totalement serein, car « on ne sait pas à quelle vitesse elle va reprendre, et notamment chez les carrossiers ». Christophe Servant mise plutôt sur septembre pour retrouver un bon niveau de business.
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