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Véhicules à motorisation électrique : plus chers à réparer après accident

Caroline Ridet
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Le coût de réparation est de l’ordre de 2217 € pour un hybride rechargeable, de 1890 € pour un Full électrique, de 1692 € pour l’hybride non rechargeable, contre 1615 € pour une version thermique. Soit un écart de 17 % pour les 100 % électrique et de 37 % pour les hybrides rechargeables par rapport au véhicule à moteur thermique. Telles sont les conclusions d’une analyse réalisée par le CFEA – Confédération Française des Experts en Automobile - sur un échantillon représentatif de 350 000 rapports d’expertise déposés en 2017*. Pas de surprise avec cette étude qui démontre que ce sont le prix des pièces qui pèsent sur la facture : 1220 € pour l’hybride rechargeable, 983€ pour le 100% électrique, 883€ pour le VHE non rechargeable contre 831€ pour le thermique. Soit un écart de 18 % pour les 100 % électrique et de 49 % pour les hybrides rechargeables par rapport au véhicule à moteur thermique. Côté main d’œuvre, on est respectivement sur un montant de 821 €, 771 €, 652 € et 635 €.
La mise en sécurité des véhicules électriques et hybrides rechargeable gonfle le nombre d’heures (4,5 heures) du fait de la dépose, remplacement et contrôle des pièces. Pour les hybrides non rechargeables et les thermiques, ce temps se situe entre 3,5 et 3,8 heures. Pas de grand écart pour le temps de réparation pure qui s’affiche entre 2,3 et 2,5 heures quel que soit le modèle. En revanche, pour la peinture les écarts se creusent. Il faut entre 4,6 et 4,7 heures pour les VE et les VH rechargeable contre seulement 3,5 à 3,8 heures respectivement pour les hybrides rechargeables et les thermiques.Cette étude démontre également que les écarts des coûts sinistres en perte totale étaient très importants. Ils s’échelonnent de 11 140 € pour les hybrides rechargeables, 9868 € pour les hybrides non rechargeables, 8762 € pour les 100% électrique contre 6860 € pour les thermiques. Ces dernières valeurs sont toutefois à relativiser du fait du faible nombre de dossiers traités. Enfin, si logiquement, la fréquence des sinistres électriques sur les VE est très nettement supérieure à celle relevée sur les versions thermiques, la tendance s’inverse pour les incendies.(*) Sur les 350 000 dossiers, 97,5% étaient des véhicules thermiques, 1,9% des hybrides non rechargeables, 0,5% des tout électrique et 0,1% des hybrides rechargeables pour un âge allant de 24 et 72 mois.Martial Burat
Caroline Ridet
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