Contrôle technique PL : taux de non-conformité en baisse en 2022

L’an dernier, le nombre de contrôles techniques a atteint 1,256 million, dont 1,16 million de visites périodiques et 95 775 contre-visites, soit une hausse de 0,93 % par rapport à l’exercice précédent. Les opérations ont été réalisées par les 395 centres présents en France. Sur 1,16 million de visites périodiques, 10,89 % sont non-conformes (126 390). Ce taux est en baisse par rapport à 2021, où il s’était établi à 10,96 %. Parmi eux, 9,08 % ont fait l’objet d’une prescription de contre-visite pour défaillance majeure (stable par rapport à 2021), tandis que 1,81 % l’ont été pour défaillance critique (1,87 % en 2021). Cependant, si le taux de non-conformité 2022 est moins élevé qu’en 2021, celui de CT ne présentant aucune défaillance l’est également : il passe en effet de 17,01 % à 16,11 %.

La fonction « freinage » reste la plus sujette à motif de contre-visite (déséquilibre notable des performances du frein de service essentiellement). Toutefois elle est en diminution par rapport à 2021, passant de 4,32 à 4,17 %. Quant à la fonction « feux, dispositifs réfléchissants et équipements électriques », elle a donné lieu à une prescription de contre-visite pour 3,6 % des CT effectués, notamment en raison d’une mauvaise orientation d’un feux de croisement (2,61 %). Par rapport à 2021, le taux de non-conformité a très légèrement baissé : il était de 3,62 % un an plus tôt. La fonction dite « contrôles supplémentaires » sur les véhicules lourds dédiés au transport en commun de personnes ferme la marche du podium avec un taux de contre-visite 3,22 %, en augmentation notable sur un an (2,88 % en 2021).

À noter également : juste derrière figure la fonction « essieux, roues, pneus et suspension » avec un taux de 3,17 % (en légère baisse par rapport à 2021). Quant à la fonction « nuisances », qui relève notamment l’opacité des gaz émis par le véhicule, elle est en hausse en 2022 avec un taux de contre-visite de 2,8 % contre 2,76 % un an plus tôt.