Les 966 adhérents du Groupement National des Agents Citroën vivent également leur révolution ! Car leurs enjeux sont aussi forts que leurs homologues chez Peugeot. Au cœur de leurs attentes : les évolutions technologiques et commerciales, le maintien de l’équilibre financier des agences et des relations avec la marque. L’électrification des véhicules suppose de nouveaux business à appréhender. « L’évolution attendue des gammes électriques nous donne un peu de marge pour gérer l’amortissement et les investissements liés aux installations des bornes de recharge dans les garages, aux habilitations, aux équipements. Nous devons nous saisir de la question dès à présent », martèle Denis Baeza*. Pour le président du GNAC, les normes CAFE sur les seuils des émissions de CO2 vont bousculer les équilibres avec un commerce VN « appelé à repartir d’une feuille blanche. Le Groupement est en pleine transformation », poursuit-il. Pour preuve, l’expérimentation en cours à Montpellier d’une formation de vendeur technico-digital. Objectif : engager les agents Citroën dans la digitalisation de leur activité. Autres signaux d’une mutation annoncée, les partenariats initiés sur les DMS, l’assurance, les outils de gestion, « indispensables pour aborder un tournant à 180° de l’après-vente à l’heure de l’électrification. » Pour Denis Baeza, la diversification des activités est nécessaire (VO, dépannage… ). « Nous devons aussi nous positionner sur des modèles plus âgés pour conserver le potentiel du thermique qui a encore de beaux jours devant lui. »
*Lors de la convention du GNAC à Paris, en octobreMuriel Blancheton