Agents Peugeot (suite): environ 400 adhérents restent à sauver

Jean-Marc Pierret
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A 4 mois de l’échéance, il reste encore 300 à 400 RA2 Peugeot en danger de résiliation pour ne pas vouloir adopter la nouvelle signalétique. En l’état, le maillage nécessaire de la marque ne souffrirait plus d’une saignée de “seulement” 17% de ses effectifs. La balle est donc maintenant dans le seul camp des indécis…
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En mai dernier, nous relations l’alerte lancée vers le réseau secondaire au Lion par Jérôme Flachy, le président du Groupement des Agents d’Automobiles Peugeot (GAAP) : 800 agents sur 2 300 n’étaient pas encore engagés dans la conversion à la nouvelle signalétique Peugeot, soit un alarmant gros tiers des RA2 du réseau (voir «Agents Peugeot : 800 RA2 en danger de résiliation !»).

Aux agents Peugeot de choisir

Fin août, le risque d’hémorragie s’éloigne, mais une vilaine saignée semble tout de même se profiler : 300 à 400 agents Peugeot restent en retrait de l’obligation. Ils pourraient donc bien perdre leur panneau pour «faute lourde» s’ils n’ont pas converti leur entreprise aux couleurs de la nouvelle mise en image, contrat oblige. Ils ne pourront donc pas revenir sous les couleurs du Lion avant une période de pénitence contractuelle de 10 ans.

Le risque est-il important pour la capillarité nécessaire du réseau Peugeot ? «En matière de maillage, l’essentiel est d’ores et déjà sauvé», tempère Jérôme Flachy ; «C’est maintenant plus le problème des adhérents concernés que celui de la marque : que veulent-ils faire de leur entreprise ? Ont-ils un “plan B” satisfaisant ?». Car c’est un fait qu’il rappelle aux indécis : «les réseaux sont matures en France ; les places subsidiairement porteuses ne seront pas nécessairement simples à trouver».

A quelque chose, malheur est bon…

Le président du GAAP espère évidemment limiter encore les dégâts en réveillant les attentistes, lui qui juge l’avenir du réseau d’agents plutôt serein et attractif. «Il enregistre la meilleure progression en ventes VN et l’activité atelier, même bousculée, résiste mieux qu’ailleurs», souligne-t-il.

Il se félicite également de l’effet du déploiement de la gamme multimarque Motaquip qui enregistre selon lui des progressions jusqu’à 3 chiffres chez certains adhérents. C’est certes plus simple quand on part de zéro, mais J. Flachy ne boude ni le plaisir d’ajouter l’atout Motaquip à l’activité après-vente, ni son potentiel : «nous sommes nombreux à entretenir aussi des véhicules d’autres marques ; une gamme-maison de pièces qui se fournit chez de grands équipementiers est très utiles».

Il reste donc quelques mois pour conserver un maximum d’agents. «Mais vous savez, cette question ne se pose pas seulement à notre réseau : c’est aussi celle des réseaux secondaires de Citroën ou Renault. Nous sommes à une étape de notre histoire et c’est aussi une chance, philosophe-t-il ; l’heure du choix va nous permettre de nous compter et de consolider nos rangs entre agents déterminés à accompagner durablement la marque».
Jean-Marc Pierret
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