Image

Pirelli Calendrier Pirelli 2013: une fois n’est pas « costume »…

Le pire n'est jamais certain, le "Pirelli" non plus : rompant avec sa tradition, l'édition 2013 n'effeuille aucun des 11 top models retenus. Les (a)mateurs de nus peuvent se rhabiller, mais ceux qui aiment les belles photos peuvent cliquer sans modération sur celles traitant cette année de Rio de Janeiro (voir ci-dessous). Ils ont d'ailleurs deux records à battre : les 5 413 clics générés par notre article sur l'édition 2011 et les... 6 973 de l'édition 2012. A vos souris...
L'an dernier, le calendrier Pirelli choisissait le royaume des veuves corses encapsulées de noir pour mettre en scène des nus à n'en plus compter (voir "Ça se "Corse" joliment...)" ; en 2010, il avait effeuillé, tout crypto-blasphème assumé, des divinités gréco-romaines (voir "Divines divinités..."). Cette année, surprise : alors même qu'il nous conduit à Rio de Janeiro, capitale indiscutée des beautés sud-américaines, voilà qu'il n'exhibe... que des top models assez sagement habillés !Un superbe photo-reportageCeux pour qui les 39 précédentes éditions du célèbre calendrier ont forgé un goût insatiable pour les courbes féminines vont sûrement désespérer du célèbre "Cal" version 2013. En revanche, cette 40ème livraison va être une agréable découverte pour les autres (aussi nombreux ?) qui se disent agacés par le prétexte voyeuriste du nu artistique valorisant un simple calendrier de manufacturier.Car tout au long de l'édition 2013, Steve Mc Curry déambule dans les rues de Rio pour y promener un œil de reporter-photographe en parfait accord avec son œuvre générale (voir sa galerie). En 34 photos, le photographe nous fait certes découvrir 11 top models, mais aussi des inconnu(e)s, des murs peints, des quasi-saynètes... Le tout, dans un ensemble séduisant car habillé des couleurs picturales et sociétales d'une ville mythique qu'il donne ainsi furieusement envie de découvrir.Pour une fois donc, nous citerons le photographe parlant des 11 mannequins sans nous moquer de l'habituel discours artistico-intellectuel de rigueur : "Elles étaient là pour leur action caritative, donc je ne les ai pas photographiées nues", explique-t-il dans le dossier de presse du calendrier. "Il ne s’agissait pas de leur corps. Ni de leur sexualité. On peut faire des photos sexy n’importe où, y compris dans le hall d’un hôtel. Pour ce que je voulais faire, j’avais besoin d’un décor, d’un arrière-plan, d’une impression d’atmosphère. Je créais une scène : un premier plan, un arrière plan, l’impression d’un lieu. Qu’est-ce qui fait que Rio est Rio ? Les graffiti, les bars, les bodegas, cette lumière incroyable, la forme de l’aqueduc, le quartier, la silhouette floue d’une fille sexy qui marche sur le viaduc. Les rues sont très vivantes, la clientèle des bars se répand dans les rues. C’est ça, que j’ai aimé".Et du coup, nous aussi, même si ce calendrier très habillé reste pour l'instant une exception : une fois n'est pas "costume" ?Vous êtes déjà près de 4 800 à avoir lu cet article. De toute évidence, vous aimez Rio...Pour découvrir ces quelques clichés du "Pirelli" 2013, cliquez sur chacun d'entre eux pour les agrandir...    
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire