Pirelli Calendrier Pirelli 2017 : quand les stars d’Hollywood s’affichent au naturel

Plus besoin de chercher sur Google l’expression “stars sans maquillage” pour voir à quoi ressemblent les vedettes qui nous et vous font rêver une fois dépourvues de leurs artifices. Pirelli vous l’offre en grand format dans l’édition 2017 de son fameux calendrier. En effet, la totalité des 14 actrices internationales photographiées par le célèbre Peter Lindbergh –désormais seul photographe à avoir œuvré trois fois au shooting du Calendrier Pirelli– ont posé dans le naturel le plus total, parfois en gros plan, mais souvent en plan large, simplement vêtues d’un body, d’un débardeur ou d’un pull-over. Plutôt sèche comme mise en scène, nous direz-vous…

Faire transpirer l’émotion

Il est vrai que l’on aura vu plus sexy Julianne Moore, Uma Thurman, Nicole Kidman, Léa Seydoux, Alicia Vikander, Robin Wright, Lupita Nyong’o, Kate Winslet, Rooney Mara, Jessica Chastain, Penelope Cruz, Zhang Ziyi, Helen Mirren et Charlotte Rampling, auxquelles s’ajoute l’illustre inconnue russe Anastasia Ignatova qui, elle, n’est pas actrice. Pour cette 44^e édition, Peter Lindbergh a jugé «qu’il était important de rappeler à tous qu’il existe une autre beauté, plus réelle et authentique, non manipulée par la publicité ou autre […] à une époque où les femmes sont représentées par les médias et partout ailleurs comme des ambassadrices de la perfection et de la beauté».C’est pourquoi le photographe a choisi le titre “Emotional” pour ce Calendrier Pirelli 2017, lui qui comptait «réaliser un Calendrier qui ne porte pas sur des corps parfaits mais sur la sensibilité et l’émotion, en mettant à nu l’âme des sujets, qui finissent par être plus nus que le nu». Une ambition qui ne saute pas aux yeux au premier abord, mais qui finit par poindre clairement au regard du portrait réalisé ici d’une Uma Thurman, par exemple, ou d’une Julianne Moore. L’intensité des regards, la douceur des poses, le naturel des coiffures marquent en effet une rupture certaine avec les standards auxquels nous a habitués depuis des décennies le célèbre calendrier.

Du fast-food à l'ultra-moderne site de production Pierelli

«En tant qu’artiste, je ressens la responsabilité de libérer les femmes de la jeunesse éternelle et de la perfection, ose l’Allemand. L’idéal de beauté parfaite mis en avant par la société est un objectif irréalisable.» Une vraie profession de foi pour Peter Lindbergh qui, afin de renforcer l’aspect authentique de ses clichés, a fait poser les stars dans des environnements divers, ancrés dans le quotidien : restaurants fast-food, rues et squares, bâtiments défraîchis, plage, mais aussi (tout de même !), en studio, au théâtre ou sur les toits de grandes métropoles comme Londres ou New York.Aussi attaché, de par son histoire personnelle, aux sites industriels, Peter Lindbergh n’a également pas hésité à “shooter” les actrices au pôle industriel de Pirelli à Settimo Torinese. Mais attention, ces dernières photos seront à retrouver dans un projet annexe au Calendrier 2017, selon l’artiste. Aucune chance, donc, d’apercevoir l’ultramoderne site de production de pneumatiques du manufacturier. Mais là n’est sûrement pas la raison pour laquelle les amateurs du Calendrier Pirelli auront choisi de se le procurer. Nicole Kidman pose à Los Angeles - Calendrier Pirelli 2017.  Uma Thurman en gros plan, au naturel - Calendrier Pirelli 2017. Lupita N'yongo - Calendrier Pirelli 2017. Jessica Chastain - Calendrier Pirelli 2017.  Robin Wright, ex-épouse de Sean Penn, prend la pose dans un studio new-yorkais - Calendrier Pirelli 2017.