Image
BOSCH
Image
BOSCH
Image
pavé tok

Aretzia se modernise

Philippe Lamigeon
Image
ARETZIA - CHIMIREC

La filiale du groupe Chimirec spécialisée dans le traitement des déchets liquides et des boues, vient de moderniser son site de Paimbœuf (44). Le site est installé sur une ancienne friche industrielle de plus de 20 hectares. 

Partager sur

Installée sur une ancienne friche industrielle de plus de 20 hectares, Aretzia assure le traitement de déchets liquides et des boues, pouvant notamment contenir des hydrocarbures ou métaux lourds. Rachetée en 2018 par Chimirec, l’entreprise a connu un fort développement, passant de 13 000 tonnes à 23 400 tonnes en 2023. Le site, qui dispose d’une autorisation de traitement de 45 000 tonnes, traite aujourd’hui plus de 25 000 tonnes de déchets liquides, 600 tonnes d’acides et de bases et assure la valorisation de 600 tonnes de liquides de refroidissement usagés (LRU).

Avec l’augmentation des volumes traités, Aretzia a dû se moderniser : aménagement d’un bassin de récupération des eaux de pluie et d’un bassin de confinement, création de voiries, de canalisations, de racks et de tuyauteries, d’espaces de stockage, installation de plusieurs cuves de stockage supplémentaires, installation d’un nouveau laboratoire, acquisition d’une nouvelle unité de traitement des acides et bases. Cette dernière permet de traiter/recevoir 5 à 10 tonnes de déchet par jour. Dirigé par Alain Cariou, le site emploie actuellement dix collaborateurs et prévoit d’en recruter cinq supplémentaires d’ici à 2025. 

Vers de nouveaux traitements des eaux économes

Aretzia est aussi tournée vers l’avenir avec des projets de nouveaux traitements des eaux et de dépollution consommant le minimum d’électricité, la formation d’étudiants et les partenariats avec des écoles locales. L’entreprise est aussi équipée de la Chimicapt Box qui traite les micropolluants grâce à un système de filtration chimique sélectif composé de fibres textiles qui capturent instantanément les polluants et offre la possibilité de réutiliser l’eau dans les process industriels. Enfin, d’ici fin 2024, le site accueillera une centrale photovoltaïque, en partenariat avec EDF Renouvelables, permettant de fournir de l’énergie propre à l’équivalent de 5 000 personnes.

« Notre site unique en France est aujourd’hui en pleine transformation. Nous valorisons 93 % des effluents industriels que nous recevons. Avec une capacité de traitement de 45 000 tonnes par an, nous continuons d’accompagner nos clients dans l’optimisation de leur gestion des déchets, offrant ainsi une solution rentable tout en favorisant une économie circulaire », assure Johann Daniel, directeur des filiales de traitement et de la R&D de Chimirec. 

Philippe Lamigeon
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire