CESVI France accentue son rôle de prescripteur

Les deux thèmes-phare de cette édition 2023 permettaient de répondre à la philosophie du centre : « Maintenir un coût moyen du sinistre le plus bas possible », rappelle Christophe Petrynka, directeur du site. Si le réemploi existe depuis quelques années, l’impression 3D est en plein essor et permet de répondre à un marché de niche. C’est ainsi que le CESVI s’est associé à la société bordelaise Gryp 3D, spécialisée dans cette technologie.

« Il existe des pièces qui ne sont pas disponibles sur le marché, notamment celles qui servent à la fixation, poursuit le directeur. Nous avons donc décidé de créer un catalogue afin que les professionnels, moyennant quelques euros, puissent les commander à l’unité plutôt que d’être obligés, par exemple, d’acheter un phare entier. » Aujourd’hui, les partenaires sont en phase de collecte des pièces les plus demandées. Quatre à cinq modèles sont déjà disponibles. À terme, le catalogue devrait contenir 500 références.
 

Chaque année, le CESVI accueille 22 000 stagiaires en formation professionnelle continue. Alors que les modules limitant le coût des réparations sont toujours recherchés, ceux permettant de maîtriser les nouvelles technologies des autos le sont également.

Afin de répondre à cette demande, le centre élargit constamment son catalogue et est aujourd’hui l’un des premiers à dispenser le B2TL qui permet de travailler sous tension : « Nous formons les stagiaires à intervenir sur les modules des batteries électriques. C’est de plus en plus demandé », insiste le directeur qui lors de cette journée des partenaires a remis sept labels.

Là encore les outils d’intervention sur les voitures dernières générations sont mis en avant avec la certification de deux systèmes de calibrage des ADAS, un outillage spécifique pour les voitures électriques ainsi qu’une table élévatrice pour les batteries de véhicules électriques…