Électrique et hybride : un problème de prix !

Philippe Lamigeon
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LEOCARE

Selon une étude de Leocare, en partenariat avec Poll&Roll, 43 % des automobilistes français prévoient d’acheter prochainement un véhicule électrique ou hybride. Cependant, inflation et réduction des aides publiques pèsent sur les ventes. 

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Dans cette étude conduite du 14 au 19 novembre 2024 auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 à 65 ans, on constate qu’en moyenne 43 % des Français envisagent d’acheter un véhicule électrique (18 %) ou hybride (25 %), ce chiffre atteint même les 52 % en Bretagne, soit 16 % pour l’électrique et 36 % pour l’hybride. 33 % restent attachés aux motorisations thermiques. Dans les faits, 42 % des propriétaires d’une thermique achetée neuve envisagent l’électrique ou l’hybride, contre 37 % parmi les détenteurs d’une thermique d’occasion. Pour ceux qui ont déjà franchi le pas, 33 % des Français qui ont acquis un hybride d’occasion prévoient de passer prochainement au tout-électrique et 38 % s’en tiendront à l’hybride. 

53 % des Français désireux de se doter d'une voiture électrique placent la suppression des frais d’essence ou diesel comme premier avantage. Le respect de l’environnement représente 49 % et la diminution des coûts d’entretien 43 %. Côté hybride, la réduction de la facture de carburant concerne 54 % des interrogés et la baisse de la consommation 48 %. Et la possibilité de rouler en mode électrique en séduit 53 %. Aides et primes à l’achat sont un argument de poids pour 34 % des automobilistes. Toutefois, la suppression prochaine de la prime à la conversion pourrait tout chambouler. 

Dans ce cas, l’occasion pourrait être un atout ? Pas vraiment, car les prix des véhicules d’occasion tendant à s’envoler depuis quelques mois. Un deuxième obstacle sur la route de ces véhicules est aussi la disponibilité des bornes de recharge, 52 % considèrent que la difficulté d'accès à ces infrastructures constitue un frein majeur. Enfin, il faut aussi tenir compte d’un budget auto serré ! 26 %, soit 1 acquéreur sur 4, ne comptent pas dépenser plus de 10 000 euros, 39 % pensent accorder entre 10 000 et 20 000 euros à l’acquisition d’une nouvelle voiture et seulement 24 % entre 20 000 et 30 000 euros. Des budgets bien en deçà du prix moyen d’une voiture neuve en France, qui est de 35 974 euros en 2024.
 

Philippe Lamigeon
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