Mon Spécialiste Auto : « Nous sommes une variable d’ajustement pour les ateliers »

Testé au départ au sein de clients historiques, plutôt ancrés dans l’univers VO comme VPauto ou Aramisauto dans ses usines de reconditionnement, MSA a enrichi son catalogue pour pourvoir des postes de productifs en mécanique et en carrosserie dans les ateliers des concessions (réceptionnaires également ou chefs d’atelier), des logisticiens et d’autres centres de reconditionnement. Une manne idéale au milieu d’un secteur en forte pénurie de main-d’œuvre (absentéisme de salariés, arrêts maladie, congés, difficultés de recrutement).

Ces techniciens volants sont des auto-entrepreneurs, ex-salariés confirmés avec une moyenne de douze ans d’expérience ou junior, mais tous sont immédiatement opérationnels ! Et ils n’ont aucune limite d’heures. « Sur la base de 35 heures, ils peuvent faire 80 heures par semaine pour le client. Ils sont là pour travailler et bien le faire et pour cela, ils sont payés de 40 à 50 € de l’heure de P1 à P3, rapporte Jean-Michel Cochet. Potentiellement, nous pouvons cibler tous les marchés, mais notre ancrage historique demeure les réseaux primaires car ces derniers ont des besoins proportionnés à la taille de leurs ateliers. » Dans les faits, le client poste ses critères (profil recherché, dates souhaitées, implantation) et sa demande est envoyée au réseau en national. Chaque profil peut se positionner sur la mission quelle que soit sa localisation sur le territoire. « Nous avons déjà eu un staffeur qui a pris l’avion de Bretagne pour une mission en Haute-Savoie ! C’est une situation très régulière. Nous répondons à 85 % des besoins dans un délai moyen d’une semaine. Les missions ne peuvent être inférieures à cinq jours pour des questions de rentabilité, mais 90 % d’entre elles durent un mois, reconductibles tant que le CDI n’est pas pourvu. »
 

L’objectif est clair : permettre à l’atelier de ne jamais être en rupture de charge. « Nous sommes la variable d’ajustement des entreprises voire une variable constante pour certaines, avec 25 à 30 % des effectifs – d’un centre de reconditionnement plus particulièrement – qui sont des volants. » Mais ce qui différence la start-up, c’est sa capacité à dénicher de vrais profils de techniciens (écoles, Pôle Emploi, réseaux sociaux, circuits…). « Nous sommes sur des métiers en pleine accélération technologique. Je suis moi-même technicien, issu de ce milieu ! Nous sommes donc pointilleux sur nos recrutements », lance Jean-Michel Cochet. Les phases de sélection interne évaluent ainsi les niveaux d’habilitation électrique, les différentes expériences, les niveaux de technicité avec des questions précises voire piégeuses sur leurs méthodes de réparation et de travail.
 

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