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POINT S

Un petit point de croissance pour les ateliers en 2024

Caroline Ridet
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PROXIMECA situation atelier

La hausse du panier moyen n’a pas réussi à compenser la baisse des entrées atelier sur l’année. Résultat : un atterrissage 2024 en demi-teinte pour les ateliers en mécanique comme en carrosserie, selon la dernière édition du baromètre Mobilians-Solware.

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Le timide + 4 % de l’activité sur les neuf premiers mois de l’année laissait déjà entrevoir un ralentissement de l’activité des ateliers de mécanique et de carrosserie. Tendance d’une lente décrue confirmée sur les trois derniers mois de 2024 qui ont encore fait perdre 0,2 point de croissance. Ainsi, la variation annuelle de + 1,2 % montre une croissance modérée mais qui tout au moins reste stable. Un atterrissage des ateliers en cohérence avec celui des distributeurs, qui n’ont réussi à générer sur l’année qu’un petit + 1 %. Une petite vitesse partagée par les mécaniciens comme les carrossiers. Les 923 ateliers de mécanique suivis par le baromètre Mobilians-Solware ont cumulé un CA de 749,7 M€, soit + 1,2 % comparé à 2023. Une croissance en phase avec celle des 422 ateliers de carrosserie du panel qui s’affiche à + 1,3 % pour un CA cumulé de 148,9 M€.  

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BAROMÈRE 2024 MOBILIANS-SOLWARE

Entrées atelier qui baissent, paniers qui augmentent

Et la tendance s’installe avec des entrées atelier en repli de 3,7 % en mécanique (40 entrées par semaine en moyenne) et de 3,1 % chez les carrossiers (4 entrées par semaine). Et dans le même temps, le panier continue de gonfler à 391,50 € en mécanique (+ 5 %), impacté de la même façon par l’augmentation du poids de la main-d'œuvre et des pièces. Tandis que les carrossiers bénéficient d’un panier moyen à 1 660 € en carrosserie (+ 4,5 %). « L’augmentation du CA lié aux pièces compense la légère baisse de la main-d’œuvre, démontrant une évolution du modèle économique des ateliers de carrosserie », commente Mobilians.  Cette tendance d’un poids des prix des pièces impactant fortement la facture semble vouloir rester intangible dans les factures de réparation-collision ! 

« Ces chiffres confirment la nécessité pour les professionnels de s’adapter aux nouvelles exigences du marché, notamment en matière de coûts et de stratégies commerciales pour maintenir leur rentabilité », conclut Mobilians. 

Caroline Ridet
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