AD OGER : « Dès le 20 avril, toute l’équipe était au travail »

Caroline Ridet
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L’AD Expert de Montjean-sur-Loire (49) n’a pas fermé ses portes. Brigitte Bertrand, gérante de la société, et son frère Jean-Pierre Oger, en charge de l’atelier, sont donc restés sur le pont. « La première semaine de confinement nous avons bien travaillé. Ensuite, les clients ont commencé à annuler les rendez-vous et en plus il était compliqué d’être livré en pièces, que nous devions alors aller chercher chez notre distributeur. »

Des équipes en roulement

Mais dès le 6 avril, une équipe réduite a été remise sur le pont pour traiter trois à quatre voitures principalement pour du freinage, du pneumatique (crevaison) et des vidanges. Et puis, la livraison de pièces a repris. « Dès cette semaine, nous remettons tout le monde au travail. Nous organisons un roulement en équipe de deux sur des demi-journées, car la semaine dernière j’ai appelé tous les clients dont on avait dû annuler le rendez-vous, et ils reviennent ! J’ai également relancé l’ensemble de notre fichier clients par sms pour les prévenir que c’était reparti ! D’autant que le centre de contrôle technique à côté de chez nous a repris le travail. »

Mise en place d’un plan de reprise

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Avant cela, Brigitte Bertrand et Jean-Pierre Oger ont mis en place un plan de reprise avec les gestes barrières à l’accueil mais aussi les bonnes pratiques pour les compagnons à l’atelier. « AD nous a bien aidés en nous fournissant des informations précises sur toutes les mesures d’aides mais aussi les protocoles pour travailler en sécurité. Notre distributeur AD Maine-et-Loire est resté ouvert, ce qui nous a permis de ne pas manquer de pièces. Enfin, il a décalé les factures à plus tard. Cela va bien nous aider. »

Comment l’entreprise va absorber le trou d’air ? « Finalement sur mars, nous ne sommes restés qu’une semaine sans travail. Donc nous nous en sortons bien. Et pour avril… Je préfère ne pas regarder pour l’instant ! », explique Brigitte Bertrand. D’autant que la moitié des 2,2 M€ de CA de l’entreprise est amenée par la vente de véhicules, pilotée par son mari… activité à l’arrêt total. Mais la gérante est confiante pour la suite. « Je suis sereine. Si les gens ressortent bien en mai, on pourra commencer doucement à regonfler notre carnet de rendez-vous pour atteindre une activité normale en septembre. On tiendra jusque-là ! »

Caroline Ridet

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