Meilleur peintre R-M : la France manque le podium, l'Italie à l'honneur

Malgré un challenge qui se déroulait à domicile, Sylvain Crélier, représentant de la France au concours, n’aura malheureusement pas pu remporter la compétition qui désignait le meilleur peintre par la marque R-M. Les trois premières marches du podium reviennent respectivement à l’Italie, l’Allemagne et au Japon. Le Prix Pioneer, qui récompensait le peintre qui avait généré le moins de déchets de peinture, a également été remporté du côté d’outre-Rhin.

Au cœur de cette compétition : un état d’esprit, qui domine la stratégie de développement de la marque de BASF pour les années à venir. Le lieu choisi pour le concours renforce cet ambitieux aspect “formation”, dans lequel R-M souhaite continuer d'investir. Il faut dire que le fabricant avait mis les moyens pour que l’évènement colle parfaitement avec les enjeux de demain. Installations dernier cri, simulateur automobile, immersion dans une cabine de peinture via un casque VR… Tous les outils qui permettent de se projeter dans les techniques de formation de demain. 

Fabien Boschetti, director global marketing automotive chez BASF, évoquait cet objectif de « trouver le parfait compromis entre “sustainability” et “profitability” ». C’est en ce sens qu’a été mis en place et que se déroule la compétition. La qualité du travail et le rendu étaient au nombre des critères de notation, au même titre que le processus employé en fonction de la zone à travailler, la quantité de produit utilisée et jetée, la consommation d’énergie… Des enjeux qui encadrent de plus en plus la réparation auto, et auxquels la peinture-carrosserie ne peut échapper. 

Ce concours mis en place par la marque R-M était également l’occasion de mettre en avant sa toute dernière gamme de peinture Agilis, qui couvre l’intégralité du procédé d’application. Avec une réduction du nombre d’étapes, et un temps de séchage ultra rapide, la marque de BASF est en mesure de proposer une gamme de produits en parfait accord avec ses objectifs, et les enjeux de demain.

Notre champion national n’a pas démérité, finissant même à la première place dans certaines des sept épreuves disputées. Le fait d’être le seul participant chef d’entreprise, à la tête de son propre garage, n’a évidemment pas favorisé une préparation optimale. Sylvain repart tout de même fier de son parcours, qui changera probablement sa vision de son métier. « Je ne garde du concours que de bons moments et je me sens grandi de cette expérience unique », a-t-il confié.