La Carrosserie Brivadoise se robotise

Créée par Pierre Bauza en 1985, la Carrosserie Brivadoise a compté jusqu’à neuf compagnons. « Grâce aux agréments des compagnies d’assurance, mon père a attiré une clientèle de proximité », indique son fils Pascal Bauza, à la tête de l'entreprise familiale. Le bâtiment a été agrandi, un carport ajouté, mais pour pallier la difficulté de recruter un carrossier et un peintre, le dirigeant – qui prépare ses deux fils à reprendre l’affaire – a investi dans un robot (130 000 €). « Il va libérer du temps à mon carrossier-peintre. Il peut peindre élément par élément, se charger d’une peinture latérale ou complète. » 

Pour avoir un espace de travail propre et sans éclaboussure, il a aussi prévu d’acheter une MoonWalk pour préparer les teintes de manière automatisée et une machine pour robotiser la fabrication de la peinture pour le laboratoire.
L’entreprise, agréée Fiat, propose aussi des VN et VO de toutes marques et change moins de pare-brise (80 au lieu de 250) depuis l’implantation récente de concurrents. Les collaborateurs, dont deux sont habilités sur les VE et partent souvent en formation, réparent en moyennne seize véhicules par semaine, calibrent les Adas, s’occupent de la géométrie et peuvent passer le véhicule au marbre.