ANI se montre pour mieux se faire voir

Romain Thirion
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ANI au Salon des pros de la Carrosserie de Bordeaux le 16 mars 2023

Le fabricant italien de pistolets vient d’enchaîner deux salons internationaux et un salon national en six mois et veut saisir l’occasion pour multiplier ses parts de marché en France.

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Automechanika Francfort – avec une sélection aux Innovation Awards pour son dernier pistolet Skull – en septembre 2022. Equip Auto Paris en octobre dernier. Puis le Salon des professionnels de la carrosserie et de l’après-vente de Bordeaux, les 16 et 17 mars 2023. ANI était l’un des fabricants de pistolets peinture les plus visibles au cours des six derniers mois. Une logique d’occupation du terrain qu’assume totalement Gérard Colombelli, agent commercial pour la marque italienne dans l’Hexagone.

Contrairement aux salons parisien et francfortois, ce sont bien les carrossiers eux-mêmes que visait ANI et non plus leurs distributeurs. « L’idée était de venir au contact des réparateurs, même si nous ne voulons en aucun cas contourner les grossistes, qui restent nos principaux partenaires. Mais les carrossiers ont leurs difficultés et il faut en parler directement avec eux pour les prendre en compte et les remonter à leurs distributeurs », témoigne Gérard Colombelli.

Produits dans l’air du temps

Avec sa dernière gamme de pistolets et ses filtres régulateurs performants, ANI estime répondre aux besoins des professionnels, côté chiffres et côté RSE. « Nos produits vont permettre au carrossier de retrouver de la rentabilité et de préserver sa santé car l’excellent taux de transfert de nos pistolets permet de moins perdre de produit à l’application. Et le faible retour de peinture sur le peintre préserve sa santé », détaille l’agent commercial.

Vendus par une quarantaine de grossistes spécialisés en France mais ne bénéficiant pas d’accord de référencement centralisé auprès de groupements, ANI vise un maillage plus large avec, dans l’idéal, un distributeur par département. « Mais l’idée est vraiment de développer de véritables partenariats avec nos distributeurs et leur permettre de créer la différence, avec d’autres arguments que le prix », ajoute Gérard Colombelli. Car si ANI n’est pas parmi les plus chers du marché, il n’est pas non plus low cost. Il assume toutefois pleinement sa position de challenger face aux archi-leaders du marché que sont SATA via SGI et Anest Iwata.

Romain Thirion
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