Saima Meccanica, l’innovant challenger transalpin

Les concepteurs y sont très nombreux et si Spanesi ou Symach sont déjà bien connus dans l’Hexagone, Saima Meccanica n’est pas en reste sur le marché. Il compte d’ailleurs s’illustrer davantage, puisqu’il figurait au rang des présélectionnés des Grands prix internationaux de l’innovation (GPIIA) d’Equip Auto 2022 avec sa cabine endothermique télématique Thesis. Avec sa structure en acier et ses panneaux rayonnants, la cabine peut être démarrée depuis un téléphone mobile.

Entièrement électrique, elle s’avère dix fois moins consommatrice d’énergie qu’une cabine diesel et environ six fois moins qu’une cabine au gaz. Lorsque le peintre y travaille, elle fonctionne à pleine puissance mais lorsqu’elle passe en mode étuvage, les moteurs s’éteignent et les panneaux endothermiques prennent le relais pour plus d’économies. Saima Meccanica promet un coût de fonctionnement de 4€ par heure.

« Bien sûr, c’est un produit premium qui s’adresse d’abord aux grosses carrosseries et qui sera commercialisé entre 60 et 70 000 € en France. Il ne représentera pas nos plus gros volumes puisque 60 % de nos ventes sont encore constituées de cabines au gazole, qui reste une solution économique puisqu’il n’y a besoin que d’une cuve », défend Massimo Valeri, manager export de Saima Meccanica et responsable du marché français.

Un marché qui s’avère être le deuxième au monde après les Etats-Unis pour l’entreprise d’Arezzo, en Toscane, qui réalise un CA d’environ 25 M€. « Nous vendons environ mille cabines et aires de préparation par an chaque année au total et visons les 150 installations en France en 2022. Nous y comptons sept agents et cinq prestataires pour l’après-vente. Nous pouvons livrer en quatre à cinq semaines, ce qui est court sachant que la frontière française est à 550 km de notre usine », se félicite Massimo Valeri.