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La championne de France de pose de pare-brise au taquet pour les mondiaux

Romain Thirion
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Marine Aguilar, championne du Best of Belron France 2023 à l'entraînement

Titrée au "Best of Belron" France en octobre dernier, Marine Aguilar entre dans la dernière ligne droite de sa préparation pour la finale internationale du championnat de pose de pare-brise organisé par Carglass.

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Les 12 et 13 juin prochains seront enfin l’heure, pour Marine Aguilar, d’en découdre avec ses vingt-neuf concurrents internationaux. La jeune professionnelle du remplacement de pare-brise a fait du chemin depuis son titre national l’automne dernier. Car depuis le mois de janvier, quatre de ses cinq jours de travail hebdomadaires sont pleinement consacrés à sa préparation pour la finale mondiale du "Best of Belron", qui couronnera le meilleur des meilleurs techniciens Carglass. « Du mardi au jeudi, je suis au centre de Pau-Loos pour m’entraîner et le vendredi, je reviens à celui de Tarbes pour travailler », témoigne Marine Aguilar.

La filiale France du réseau jaune et rouge a vraiment mis sa championne de France dans des conditions optimales pour aborder la compétition, qui se déroulera à Lisbonne. Marine s’y envolera le 10 juin avec sa petite sœur, déjà présente lors de la finale France, et ses deux coachs. « Nous travaillons l’ensemble des étapes de la prestation que nous aurons à effectuer. Je connais mes lacunes mais dans une telle préparation, on ne peut pas se focaliser que sur ses faiblesses. Car l’épreuve part de la réception client jusqu’à la restitution du véhicule et cela représente un tout qui doit être travaillé dans l’ordre. Plus le déroulé des étapes sera fluide, mieux ce sera et le risque d’erreurs sera diminué », explique la technicienne.

Gérer l’aspect global de l’événement

La représentante tricolore sait ce que représente une préparation pour une compétition de haut niveau, elle qui connaît les défis de l’Elite 1 de rugby féminin avec Lons Section Paloise, où elle joue troisième-ligne-aile. Ses principales inquiétudes concernent la gestion des à-cotés des épreuves elles-mêmes, qui peuvent déconcentrer ou à tout le moins décontenancer n’importe quel concurrent. D’autant que le contexte international de la compétition fait que l’anglais sera l’idiome privilégié. Heureusement, si la compétition est évaluée par un jury anglophone, « nous n’avons pas de contact avec ses membres en dehors de la réception client et de la restitution du véhicule. J’ai préparé un discours en anglais mais le réciter par cœur peut représenter une source de stress supplémentaire, donc nous n’avons pas encore décidé si je le prononcerais, car le temps de réception client est calibré sur dix minutes », ajoute Marine Aguilar.

Pour la technicienne, le plus gros défi sera d’aborder l’événement sur le plan global. Car le "Best of Belron", c’est trente pays représentés, une énorme animation, des réunions et des moments d’accueil, bref : beaucoup d’émotions à maîtriser. « Et sur quatre jours de présence au total, ce n’est pas simple, d’autant que l’épreuve de pose de pare-brise avec recalibration de caméra arrive le jeudi, soit le dernier jour de compétition. Je compte sur mon expérience du rugby de haut niveau pour me canaliser tout du long », ajoute la jeune femme. Toutefois, la principale inconnue a été levée il y a une quinzaine de jours. En effet, les concurrents savent désormais sur quel véhicule ils devront intervenir : le nouveau Toyota CHR. Et le confort de travail devrait être meilleur qu’à la finale France puisque les temps d’épreuve sont légèrement plus longs.

Romain Thirion
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