Contrat agent : Mini/ BMW avance, les autres reculent
Depuis le 1er octobre, tous les modèles Mini (VN et VO) sont vendus via le contrat d'agence dans le réseau français qui devra également basculer les modèles BMW en 2026.
Avec « The New Retail », le constructeur promet un parcours d’achat fluide, « grâce à un système informatique intégré de bout en bout », entre le digital et l’un des 138 Mini Store qui demeurent « le contact privilégié des clients », ainsi qu’une tarification unique au niveau national, voire inférieure aux prix catalogues*. « Nos agents continueront à jouer un rôle central dans les ventes. Le nouveau modèle de vente offre au réseau un modèle commercial attrayant, qui (leur) permet de se concentrer sur le conseil, le service et l'accompagnement de la clientèle », assure Guillaume de Sazilly, directeur de MINI France.
Ce modèle d’agence a démarré pour la marque MINI depuis ce mois d’octobre en France, après une incursion au premier semestre en Italie, Pologne, Suède, Norvège et Finlande.
« Des investissements très importants ont été réalisés depuis plusieurs années, non seulement dans la digitalisation du parcours de vente et des applicatifs mais aussi dans les formations dispensées aux collaborateurs en amont du lancement, tant au sein de BMW Group que dans le réseau français », indique Vincent Salimon Président du directoire de BMW Group France.
*de – 1450€ pour la MINI Cooper C à 28 050 € et - 4 850 € pour la MINI Countryman E 100% électrique à 39 150 €, bonus écologique non-déduit.
Contrat fragilisé
Un choix assumé par le constructeur qui basculera également le réseau BMW dès 2026. Pendant que Mercedes-Benz, Jaguar Land Rover et Volvo ont mis le contrat aux oubliettes, Stellantis, Volkswagen et Ford ont reporté leur modèle d’agent… en 2026, se laissant plus de temps pour tester (ou abandonner) ce modèle dépendant des ventes VN, en observant l’appétence des clients finaux pour l’achat 100% en ligne, mais aussi pour s’extirper des problèmes d’interconnexions informatiques inextricables, améliorer la gestion des stocks et in fine réduire la pression générée chez les concessionnaires convertis bien malgré eux en simples sous-traitants.
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