Jeker Automobiles fait sa propre révolution

Christophe Nagyos
Image
Sébastien Jeker et sa mère Anne-Marie

Alors que la France faisait sa (petite) révolution en mai 1968, naissait la première des concessions Peugeot par Edouard et Anne-Marie Jeker, à Thann ! Aujourd’hui, le Groupe Jeker annonce sept concessions Peugeot et deux agences Citroën (dont l’une bi-marques)...

Partager sur

Elles sont situées dans le Sundgau à Thann et Cernay et, surtout, dans les Vosges où l’enseigne s’est développée essentiellement. L’ensemble pèse désormais 63 M€ avec 110 salariés, consacré au VN (1800 par an), au VO (2200) et à l’après-vente. Sébastien Jeker a succédé à sa mère Anne-Marie, désormais directrice, à la présidence du groupe, son épouse Claudine dirigeant quant à elle la concession à Gérardmer. « Pour s’implanter, il faut travailler avec les gens qui vivent là », explique le patron. C’est pourquoi il s’est associé à Didier Adam qui pour sa part est à la tête de Saint-Dié. La croissance externe est privilégiée par le rachat de concessions, mais la création de locaux en propre est aussi prévue. « Il faut cependant s’efforcer de réduire les coûts fixes », constate le patron qui garde un œil sur ses factures énergétiques. Sébastien Jeker ambitionne de poursuivre son développement en accueillant d’autres marques du groupe Stellantis et en se tournant vers le VE. « Nous y sommes formés parce que les mentalités changent », précise-t-il. D’autant plus que 15 % de sa clientèle est constituée de travailleurs frontaliers en Suisse adeptes de ces véhicules. « À Bâle, les entreprises offrent la recharge et le parking privilégient ce type d’énergie plutôt que les thermiques. »

Christophe Nagyos
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire