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L’art de mettre les voiles
![Bateau AD Hervé Fichou](/sites/default/files/styles/article_full_mobile_380_235/public/2025-01/AD_Boat.jpg?h=e5dcb3b5&itok=7SEczUkn)
Passionné de voile depuis son plus jeune âge – pas si lointain – Hervé Fichou se prépare aujourd’hui à affronter la solitude et l’horizon infini de la mini Transatlantique dont il prendra le départ en 2027 avec un bateau aux couleurs des garages AD.
Navigateur, étudiant, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Je suis, Hervé Fichou. J’ai 21 ans. Je suis de Brest, dans le Finistère. Je suis encore étudiant, en Master 1 de Management des Business Units, à l’IAE de Lille, et je fais de la voile depuis que je suis tout petit. J’ai commencé la compétition vers l’âge de 8 ans en Optimist jusqu’à l’âge de 12 ans. J’ai ensuite fait pendant 1 an du Laser, qui est le support olympique du dériveur en solitaire, avec lequel j’ai fait le Championnat de France. Quelques années plus tard, la course au large m’a donné envie, avec le mini. C’est-à-dire des courses en haute mer avec des bateaux de 6,50 m. Cette discipline me permet de suivre mes cours puis de rentrer toutes les semaines à Roscoff pour suivre mes entrainements.
Vous préparez en l’occurrence la mini Transatlantique, l’une des courses à la voile en solitaire les plus emblématiques, comment le lien s’est-il fait avec l’AD ?
En fait, je suis le fils de Gwen et Pierre Fichou. Mon père avait les Autodistribution dans le Finistère et, à son décès, c’est ma mère qui a repris les rênes de l’entreprise. Or, elle est passionnée de voile et a été Championne du Monde de planche à voile en 1991 et 1992. Donc, il y a 5 ou 6 ans, elle a eu envie de sponsoriser un peu la voile et, cette année, elle m’a également proposé de sponsoriser mon bateau aux couleurs des garages AD. J’ai aussi une convention de mécénat avec le fonds de dotation du CHU de Brest, Innoveo, qui soutien et finance différents projets de recherche clinique sur les chambres connectées par exemple ou des matériels de pointe pour la médecine de demain.
Est-il important justement, pour vous, de partager les valeurs de vos sponsors ?
Oui bien sûr. Les projets portés par Innoveo sont essentiels. Le fonds de dotation Innoveo soutient des projets de recherche en santé et finance des projets visant à améliorer l’accueil et la prise en charge des patients dans les établissements publics de santé du territoire Breton. Quant à l’AD c’est avant tout pour moi une histoire familiale. Depuis que je suis petit je traine dans l’entreprise familiale à la sortie de l’école, le samedi, au lycée, etc. Donc c’est un peu dans mon ADN. Et puis ce qu’il faut savoir c’est que les courses durent entre 3 et 5 jours et dans ce laps de temps, nous sommes seuls à devoir gérer le moindre petit problème. Finalement, la voile c’est beaucoup de soucis, de mécanique : il faut toujours avoir les mains dedans ! L’activité des garages AD n’est pas si éloignée que ça du monde de la voile. Et puis ce sponsoring me permet d’avoir accès à des équipements que l’on peut avoir en commun avec l’automobile. Par exemple tout l‘outillage, les joints d’étanchéité, la remorque… bref, plein de choses qui me sont essentielles en tant que navigateur.
Quelles sont vos ambitions sur la mini Transatlantique ?
Quelle que soit la course, je ne me mets jamais d’objectif de classement. Ce que je veux, c’est surtout être fier de moi à la fin de la course et me dire que j’ai fait les bons choix, que j’ai navigué proprement et en bon marin, que j’ai mis les bonnes voiles au bon moment. Et en naviguant comme cela, je sais que le résultat peut suivre. Je ne me suis jamais mis de pression en voile. En fait, je ne me suis jamais mis de pression, tout court ! (rires) Mon but c’est surtout d’essayer de rendre la copie la plus propre possible. Et cela fonctionne puisque cette année, sur mes 3 dernières courses en double – Mini Fastnet et Calvados Cup– , j’ai terminé 4e, 3e et 2nd.
Cela ne vous fait pas peur de vous retrouver tout seul sur votre bateau lors de la Transatlantique ?
Cette saison, j’ai disputé plusieurs courses en solitaire, et je reconnais que sur la toute première, je découvrais et c’était quand même impressionnant. Mais finalement, une fois que le départ est lancé, on se prend assez vite au jeu. Et puis il y a entre 70 et 100 bateaux par course et on peut toujours communiquer par VHF avec les autres navigateurs. On est isolé, mais pas totalement non plus. Sur la mini Transat en revanche, il arrive que l’on soit hors de portée VHF, on peut se retrouver seul au monde pendant quelques temps. Je ne l’ai pas vécu encore mais j’imagine que le sentiment de solitude doit être assez saisissant… Ceci dit, être deux sur un bateau c’est chouette mais cela impose de devoir faire parfois des compromis. Quand on est tout seul, on ne fait des compromis qu’avec soi-même !
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