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Diagnostic électronique : « Devenir de véritables agents multimarques »

Jérémie Morvan
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Parce que les véhicules de nouvelle génération et bardés d'électronique commencent à passer les baies des ateliers indépendants multimarques, les réseaux démultiplient campagnes de sensibiliation et formations pour permettre aux réparateurs de dépasser les passerelles Gateway et autre procédure Passtrhu, mais aussi de se convertir au SERMI.

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« Il est impératif de maîtriser le diagnostic pour effectuer une intervention dans les règles, avec des calculateurs parfaitement paramétrés, sur la base des infos constructeurs. C’est la plus grosse évolution en matière de diagnostic : pouvoir utiliser de façon officielle les données des constructeurs, comme le ferait n’importe quel représentant de marque », analyse Gérard Perot, responsable technique national Autodistribution. À l’image de la maîtrise des procédures Gateway ou Passthru, la certification SERMI procède de la même logique.

Sensibilisation… à un passage obligé !

« Nous avons commencé à sensibiliser nos adhérents dès la première annonce en août 2023, soit très en amont de l’entrée en vigueur effective de novembre dernier ! », indique-t-il. La tête de réseau a conçu une courte vidéo pour les inciter à initier cette démarche ; elle a également passé des accords avec les deux organismes de certification pour faciliter la démarche de ses adhérents. « À date, 15 % environ des membres du réseau sont certifiés ou ont en fait la demande. Nous nous fixons la fin du premier semestre comme point d’étape et analyser l’avancée du dossier. C’est une garantie pour nous de vérifier que nos adhérents sont à la page. La certification peut paraître coûteuse, chronophage, compliquée, mais c’est en un argument supplémentaire vis-à-vis de nos apporteurs d’affaires », estime le responsable technique national Autodistribution. 

Facturer pour se protéger

Dernier levier : la nécessaire facturation du diagnostic qui fait son chemin chez de plus en plus de réparateurs, ne serait-ce que pour une raison de responsabilité : ils doivent pouvoir prouver, en cas de litige post- réparation, que le véhicule a bien été restitué au client après une intervention effectuée sur la base des process et des données constructeur. Une démarche d’autant plus impérieuse lorsque le véhicule est encore sous garantie, par exemple via les accords-cadres signés par la tête de réseau avec des flottes de véhicules récents...

Jérémie Morvan
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