Près d’un automobiliste sur deux se renseigne sur le web avant d’acheter une voiture. Les professionnels de l’auto ne peuvent plus faire l’économie du levier du réseau social. Facebook l’a bien compris et a développé plusieurs solutions pour le secteur auto : une place de marché de vente de véhicules d’occasions via Facebook marketplace, Automotive inventory ads, un outil de ciblage et des services de messageries en ligne. Messenger et WhatsApp comptent respectivement 1,3 milliard et 1,5 milliard d’utilisateurs. Via ces outils, il est désormais possible de prendre rendez-vous chez un concessionnaire, ou un constructeur pour un client. Cette demande peut même être traitée par une IA disponible 24/24h quand 89% des clients attendent des marques qu’elles répondent sous 24 heures. Le groupe a aussi développé l’appli WhatsApp Business réservé aux pros. Les professionnels préfèrent néanmoins utiliser Messenger. L’argument de Facebook d’utiliser ses messageries : créer un lien plus fort avec le consommateur et d’augmenter son taux de réception. La prochaine étape pour Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook et ses équipes, est de faire communiquer ces deux plateformes et Instagram. Une stratégie qui fonctionne. En deux ans, le nombre de messages échangés entre les particuliers et les marques a décuplé passant de 2 à 20 milliards. Plus précisément, pour les acteurs de la revente VO, Facebook a ouvert une marketplace depuis 2016. Elle rassemble aujourd’hui 800 millions d’utilisateurs dans le monde et se combine au service Messenger. Ces fonctions sont aussi proposées pour le secteur des poids lourds. Pour que tous ces services soit utilisés au maximum, Facebook doit pouvoir cibler les clients et les prospects. Chose possible grâce aux publicités d’inventaire pour le secteur auto (Automotive inventory ads) . Comme les publicités dynamique, elles utilisent un système de traçage numérique ciblant les acheteurs potentiels qui ont visité récemment les sites et les applications VO. Une démarche qui ne fait plus peur aux utilisateurs dont 74% acceptent de partager leurs informations personnelles pour avoir un contenu personnalisés sur leurs pages Facebook.