Fin de gel du contrôle technique : un réservoir de 3 millions de clients pour les garagistes
Après une période de confusion mi-mai, on connait dorénavant avec précision la date butoir de traitement des véhiucles en attente pour passer l'inspection depuis le 12 mars. Ainsi, un véhicule qui devait être contrôlé entre le 12 mars et 23 juin 2020 peut être reporté entre le 24 juin et le 5 octobre. En revanche, en application de l'ordonnance, toutes les contres-visites prescrites entre le 12 mars et 23 juin, doivent être réalisées avant le 24 août.
Quelque soit sa durée, cette période de rattapage représente une belle opportunité pour les ateliers. « Habituellement, on parle au minimum de 1,5 Md€ par an d’effet redistributif du contrôle technique sur les ateliers », rappelle Bernard Bourrier, le DG d’Autovision. Car on évalue à un panier allant de 600 à 700 € les interventions de maintenance dans le cadre des pré-contrôles et de la mise en conformité du véhicule avant contre-visite, sachant que tous les ans la moyenne de refus est de l’ordre de 25% (bilan 2019).
En se basant uniquement sur les injonctions de contre-visites (hors prestation de pré-contrôle), on peut ainsi estimer le potentiel de business pour les ateliers. Ainsi, ce réservoir pourrait déboucher sur 150 000 véhicules ayant besoin de nouveaux pneumatiques (taux annuel de l’ordre de 5% des refus donnant à contre-visite), 180 000 sur le freinage et de près de 240 000 pour les remises à niveaux de taux de pollution (8% des refus en 2019 après la sévérisation de ce chapitre). Et ceci sans parler des problématiques de visibilités (éclairage, essuyage…), direction, châssis… qui ne font que gonfler l’opportunité de faire revenir les clients dans les ateliers.
Caroline Ridet
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