Forfait décontamination : Benjamin Labonne dénonce l'attitude "choquante" des experts
Benjamin Labonne ne décolère pas : selon le patron de la carrosserie éponyme, l’attitude de certains experts est choquante, en particulier ceux qui ont refusé de prendre en compte les forfaits décontamination. « Selon eux, c’est un coût non concurrentiel en période de pandémie alors que sur chaque véhicule à réparer, quatre décontaminations (hors celle du véhicule de courtoisie) sont nécessaires soit près d’une heure en plus. En cas de contre-expertise, il faut recommencer. » Benjamin Labonne se dit furieux et choqué, tandis qu'aavec ses équipes, le jeune patron n'a pas chômé pendant le confinement : « Nous avons ciblé les pros qui avaient des VO à reconditionner et des particuliers qui devaient restituer leurs véhicules en LOA », indique le patron qui a sollicité le dispositif d’aides au chômage partiel. Avec un léger retard à l’allumage pour le compte officiel dédié, ouvert tardivement, « si bien que les salaires de mars n’étaient toujours pas remboursés au moment de payer ceux d’avril. » Avec des volontaires, il a nettoyé et repeint les ateliers, investi dans du gel hydroalcoolique, des visières, des masques en tissu, des gants… et redéfini les postes de travail de chacun. Il a espacé les zones, personnalisé les outils pour chaque salarié pour ne pas avoir à les désinfecter, et mis en place un parcours client (de l’accueil jusqu’au stylo décontaminé).
Jean-Pierre Raynaud
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