La conversion bioéthanol a la cote

Caroline Ridet
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À fin 2019, le parc français comptait 39 133 véhicules flex fuel d’origine et près de 90 000 voitures munies de boîtiers E85 (estimation de la Collective du bioéthanol). Plus d’une station-service sur six en France distribue désormais du superéthanol E85 (+ 634 stations en 2019). De fait, un an après la publication de l’arrêté encadrant la pratique, la conversion au bioéthanol imprime bien. La preuve avec un volume de ventes de boîtiers de conversion multiplié par trois par les deux leaders du marché, Biomotors et Flexfuel Energy Development. On parle d’environ 14 000 boîtiers vendus l’an passé chacun, le tout avec six homologations de boîtiers pour Biomotors (92% du marché des véhicules essence compatibles) et cinq pour FFED (80 %). En dans le courant de l’année, devrait sortir l’arrêté permettant l’homologation des boîtiers pour les véhicules de 14 CV et +. Et naturellement dans la foulée de cette montée en puissance, le nombre des installateurs agréés a considérablement gonflé. FFED a triplé son réseau l’an passé pour atteindre 1775 centres habilités. De son côté, Biomotors annonce 600 installateurs auxquelles s’ajouteront près de 200 en cours de formation venus du réseau Motorcraft (groupe Ford). « Dans les trois quarts des cas, les garagistes veulent être habilités suite à la demande d’un de leur client », décrit Alexis Landrieu, le patron de Biomotors. Outre d’offrir une marge confortable, cette nouvelle prestation permet de conquérir de nouveaux clients et de les fidéliser pour l’entretien notamment du boîtier. Le potentiel de « convertible bioéthanol » de 15 millions de véhicules essence est aussi attrayant.

Caroline Ridet

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