La LLD s’engage dans le vert
Les immatriculations LLD affichent une progression sur les cinq premiers mois de l’année de 2 points supérieure aux ventes globales VL. Elles viennent donc de rattraper le léger retard enregistré sur le premier trimestre, sachant qu’elles avaient mieux résisté sur 2020 que le marché VN total.
Clairement, ce mode de consommation auto se répand. D’autant que s’il pèse pour près de 60 % des véhicules d’entreprise, il commence aussi à progresser chez les particuliers, séduits par le format « tout-en-un » (entretien, assistance et garantie). La Sesamlld (organisation professionnelle des loueurs longue durée) y voit d’ailleurs une niche à fort potentiel. Car si à peine 3 % des particuliers optent pour la formule, en trois ans les ventes ont grimpé de 21 %. Ainsi, les acteurs de l’après-vente auto commencent à sérieusement regarder comment gagner ce parc. Le défi pour les enseignes indépendantes est donc maintenant d’entrer dans une boucle toujours captée par les constructeurs. Mais des incursions des « indépendants » commencent à se concrétiser.
La LLD en arbitre des élégances
Les analystes du marché estiment que le poids grandissant de ce canal devrait se faire sentir sur la mutation du mix énergétique, qui finira également par avoir un impact sur le business des ateliers. Encore très axées sur le Diesel (48,7% de pdm sur les cinq premiers mois de 2021), les ventes en version électrique et hybride, rechargeable ou non, grignotent du terrain. Reste que pour cause de TCO, la transition vers des motorisations alternatives est moins rapide chez les entreprises que les particuliers (artificiellement boostée par les bonus, primes et opérations commerciales). Ce principe de réalité s’impose encore plus aux utilitaires dont les ventes se font encore en Diesel à 88 %. Sauf que la loi LOM de 2019 impose un timing aux entreprises (de plus de 50 salariés) pour verdir leur parc. Au moins 10 % de renouvellement en faveur de modèles à faibles émissions (moins de 60 g/km de CO2) à partir du 1er janvier 2022, 20 % en 2024, 35 % en 2027 et 50 % en 2030, avec un an de décalage pour les VU. Et si l’on ajoute la pression des ZFE, les gestionnaires de flotte n’auront que le choix d’accélérer.
Caroline Ridet
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La LLD gagnent du terrain
Sur cinq mois 2021, les ventes LLD ont progressé de 54 % comparé à la même période de 2020. Une explosion à relativiser dans un contexte de mai 2020 partiellement confiné. Mais cette croissance reste supérieure au + 51,9 % des ventes globales VL (VP et VUL) annoncé par le CCFA. Ce « cran au-dessus » a également été constaté sur un bilan 2020 en baisse de 17,4 % pour la LLD quand elle était de 24,4 % pour le marché auto global, selon les données de SesamllD. Et de fait, sa pdm continue de progresser de 3 points sur celle de 24,4 % d2019 (année référence)
Le thermique recule
La mutation du mix énergétique des parcs loués continue. Sur les cinq mois 2021, la pdm respectives des véhicules électriques et hybrides rechargeables comme des hybrides non rechargeables a progressé pour chacune de 5 points par rapport à la même période de 2020. Dans le même temps, l’Essence n’a gagné que 1 point. Ces progressions se font sur le terrain du Diesel, qui perd pour sa part 12 points comparé aux cinq premiers mois 2020 et passe sous la barre des 50 % des ventes en LLD.
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