Le CNVA accueille sa huitième promotion

Girault Nicolas
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Le Conservatoire national du véhicule ancien (CNVA) forme désormais une centaine de stagiaires par an. Il en revendique environ 350 depuis sa création en 2015. Sa huitième promotion de réparateurs de véhicules anciens entame son apprentissage des anciennes techniques de carrosserie, de formage, de mécanique et de sellerie. Ils apprennent les technologies liées aux véhicules de 1920 à 1980, avant l’apparition de la valise diagnostic. Objectif : protéger ces savoir-faire en voie de disparition. Le CNVA initie ces techniciens aux différentes disciplines de la restauration, avant leur spécialisation en entreprise. La moitié d’entre eux sont de jeunes diplômés de l’après-vente auto n’ayant jamais appris la réparation traditionnelle. Tandis que les autres sont en reconversion professionnelle.
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Un enseignement en trois parties pour un emploi

Tous sont formés par le CNVA au rythme de deux cessions annuelles rassemblant 30 à 60 apprentis, divisés en groupes de quinze. Le programme est organisé en trois parties. La première comprend les théories de base de mécanique et de carrosserie. On y étudie par exemple le principe d’un moteur à combustion et les matériaux employés pour la fabrication du véhicule… Ensuite, les apprentis travaillent sur les sous-ensembles (métrologie, résolution de pannes, pose de mastics…). Enfin, ils terminent leur formation en opérant sur de vraies voitures. Cet enseignement est notamment dispensé par quatorze intervenants extérieurs. Le conservatoire atteint ainsi un CA d’environ 1,2 M€. « Cette formation répond à un réel besoin du marché de l'ancienne, qui est en hausse et atteint 4 Md€. Tous les stagiaires trouvent d'ailleurs un emploi », conclut Stéphane Guarato, responsable marketing du CNVA.
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