Des réseaux de monteurs à l'horizonLa FNA qui était également dans la boucle de la préparation de ce texte précise les conditions. Ainsi, les installateurs habilités pour un ou plusieurs types de véhicules devront, en lien avec les fabricants de dispositifs de conversion, vérifier que les conditions de transformation du véhicule sont compatibles avec les exigences en matière de sécurité de la réception du véhicule sur lequel il est installé. De plus, ils s’assureront que le véhicule à transformer est en bon état mécanique. Une voie de diversification intéressante pour les réparateurs. Les acteurs du rétrofit ont maintenant un an pour passer d’un modèle artisanal de prototypage à celui d’industriel, aller chercher des clients (des précommandes sont déjà enregistrés), consolider le circuit d’approvisionnement en organes (batteries…) et ainsi de monter en capacité de production. Mais au préalable, ils doivent aller chercher les homologations. « Le Graal serait d’obtenir des homologations de séries et pas à l’unité », précise Aymeric Libeau qui annonce déjà chez Transition-One des prototypes pour la Renault Twingo, la Fiat 500, une Citroën C1 en cours (même plateforme pour la Peugeot 107 et la Toyota Aygo) et à venir la Volkswagen Polo.Si aujourd’hui, une dizaine de start-up travaillent sur le sujet, d’autres devraient émerger dans les mois qui viennent. L’AIRe table sur la conversion de 400 à un millier de véhicules en 2020 pour passer à une vitesse de croisière de 2000 à 4000 véhicules par an ensuite.Caroline Ridet