Deux ans après que la loi les ait obligés à proposer à leurs clients une option pièces d’occasion, les réparateurs ont du mal à se mettre au vert... C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par 60 millions de consommateurs chez 309 professionnels via des clients mystère. Selon le magazine, moins d’un réparateur sur dix a proposé spontanément un phare ou un rétroviseur d’occasion. En revanche, pour l’alternateur, près de sept sur dix ont directement proposé de l’échange standard, mais à peine 2% de la PRE. Face à un client insistant, un réparateur sur trois a fini par trouver une solution pour de l’occasion. Sauf que selon 60 Millions de consommateurs, 10 % refusent de monter autre chose que de la pièce neuve. De fait, le magazine met en avant que les pros visités sont hors la loi. Si la résistance pour raison économique n’est pas à exclure, la quête de la pièce, considérée comme un parcours du combattant, est souvent le premier frein du réparateur.