L’institut AD est en même temps un concept global de formation totalement revu pour coller à son temps et un lieu. Créé en 2000, puis mis en sommeil, le centre de formation implanté à Chaponnay (69) a été totalement modernisé et relancé en octobre 2017. Le site accueille des sessions dans un atelier flambant neuf. Le parcours de formation démarre par un audit de compétence, se poursuit par un cycle de formation en ligne pour les notions théoriques (40 modèles) en format classe virtuelle avec un formateur en skype, pour se terminer par des sessions en présentielle d’une journée, soit sur le site de Lyon, soit chez un distributeur ou dans un centre GNFA et CFA. Ensuite, vient en accompagnement Assistance Diag, « car après la formation que se passe t-il dans l’atelier ? Il n’est pas toujours facile d’être 100% autonome », précise Olivier Helore responsable national du développement commercial des services techniques. Autre outil mis à disposition : les bulletins techniques diffusant astuces, conseils, schémas de montage, temps barémés…. 500 000 cas sont d’ores et déjà accessibles. La digitalisation des modules via des diapo et des vidéos doit également aider le stagiaire à se remettre les idées en place. Le module Éco-Entretien est déjà accessible sous ce format.
Un dispositif taillé pour atteindre les objectifs de 100 % de formésAxe original, le groupe s'appuie sur les formateurs de partenaires (Cesvi, Texa, Bosch, Actia, GNFA, Delphi, Ima technologie, Daf Conseil, Socca….) et bien sûr sur son partenaire espagnol Grup Eina Digital. « Nous avons choisi de nous appuyer sur ceux qui ont de l’avance sur certaines technologies », explique Olivier Helore. Un dispositif complet est donc mis en place pour permettre la réussite du plan stratégique annoncé lors du dernier congrès du réseau : que 100 % des AD (Garage, Expert et Carrosserie) aient suivi 22 jours de formation d’ici 2022 couvrant : véhicule électrique et diagnostic électronique, dépollution moteur et Éco-Entretien, Adas, géométrie des trains roulants…. Une gageure lorsque l’on sait que le taux de remplissage des programmes de formation des AD n’a jusque-là pas dépassé les 40 % ! « Mais nous avons vraiment structuré la démarche qui est maintenant construite pour être en phase avec les contraintes des réparateurs », assure Eddy Albert, responsable des réseaux mécanique. Et ça marche puisque l’Institut AD annonce près de 2000 stagiaires par an (issus des enseignes AD mais également hors réseaux) et 250 garagistes d'ores et déjà formés à l’Éco-Diagnostic et Entretien à fin mars.
Caroline Ridet