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Rupture IDLP / Alliance-Groupauto, Acte 3…

Jean-Marc Pierret
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Rupture entre IDLP et Alliance-Groupauto, acte 3 : dans une interview exclusive concédée à notre confrère Décision Atelier, Patrice Godefroy a tenu à revenir sur les raisons de son départ du “groupement de groupements”...
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Le feuilleton de la rupture entre IDLP et Groupauto/Precisium avait commencé par le départ inattendu du distributeur-dieseliste (voir «IDLP quitte Alliance/Groupauto-Partners-Precisium»). Il s’est poursuivi par la réponse commune, assez cinglante, d’Alain Landec en tant que président de Precisium et d’Eric Girot, directeur général de Groupauto (voir «E. Girot et A. Landec disent leur vérité !»).Il vient de rebondir dans les colonnes de Décision Atelier. Dans l’extrait de cette interview exclusive de Patrice Godefroy publiée par le site de notre confrère, la raison majeure apparaît rapidement : selon le patron d’IDLP, la rupture prend sa source dans un explosif mélange d’orgueil et de culture maltraités par Groupauto/Alliance.
Orgueil, culture... et business
L’orgueil d’abord : «Si au départ j’étais concerté par le management d’Alliance, je me suis vite retrouvé écarté. Il m’a caché des choses. J’étais devenu un président fantoche…», confesse-t-il ainsi. La culture ensuite : «C’est condescendant à l’égard des adhérents [Ndlr : Precisium] que je représente qui sont très attachés par naissance à l’esprit coopératif». Il est vrai que la tradition de groupement-coopérative reste très forte chez les distributeurs Precisium historiques. C’est d’ailleurs cet esprit de coopérative qui avait déjà en partie fait échouer le rachat de Starexcel (dont est issu Precisium), par Groupauto au début des années 2000, quand ce dernier avait fait une entrée et une sortie rapide –et ressentie à l’époque comme assez humiliante par l’état-major de Groupauto– du capital de Starexcel…Mais s’agit-il bien là des deux seules raisons ? Plus loin dans l’extrait de cette interview qui sera prochainement publié, Patrice Godefroy redevient beaucoup plus pragmatiquement «business». A propos du rachat par Groupauto de Homaco, un concurrent d’IDLP fortement implanté en région parisienne (le fief historique du distributeur dissident), Patrice Godefroy est très clair : «Ce rachat dans mon dos par mon partenaire d’un de mes concurrents locaux a fini par me convaincre de quitter Precisium. Pourquoi Alliance ne m’a pas proposé de racheter Homaco ? Pourquoi n’ai-je pas été consulté ?», s’agace-t-il en soulignant de fait le manque de transparence de Groupauto/Alliance et donc la perte de confiance que ce rachat a provoquée.Sans oublier cet argument revanchard qui vient indirectement stigmatiser les appétits privatifs de marge d'Alliance/Groupauto : «Appartenir à Precisium était dans certains cas un frein. Avec nos volumes d’achats, nous aurions pu avoir de meilleures conditions si les équipementiers n’avaient pas à rétribuer le groupement»...Contacté, le généralement discret Alliance Automotive Group ne souhaite pas commenter ce nouvel avatar de la rupture. En tout cas, pas en l'état actuel de connaissance du contenu de cet article de notre confrère qui sera intégralement publié dans son magazine “papier” à venir...
Jean-Marc Pierret
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