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Protocole sanitaire bien rôdé pour la carrosserie Michel

Muriel Blancheton
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Depuis que la reprise a sonné à la carrosserie Michel, près de Pau, tout est question d’organisation ! Mais le processus est désormais bien rôdé : Tout d’abord, le gérant réceptionne le véhicule, le ventile, passe une soufflette, le désinfecte et protège les parties contacts (sièges, volant, tapis, levier de vitesse). « Toute cette préparation doit idéalement se faire en dehors de l’endroit de réparation, mais chaque entreprise doit s’adapter en fonction de son espace. Il ne peut pas y avoir de protocole unique », estime Jean-François Michel. Une fois cette étape de préparation passée, un salarié peut intervenir pour la réparation. Enfin, le patron reprend la main pour réaliser une nouvelle désinfection avant la restitution au client. « Cela rallonge inévitablement l’immobilisation du véhicule, encore plus en carrosserie qu’en mécanique d’ailleurs, dans la mesure où nous intervenons également à l’intérieur du véhicule, là où nous sommes le plus exposés. » Ainsi, pour remplacer une aile et une porte avant mais aussi réparer la porte et l’aile arrière, il a fallu 4 jours et demi de travail contre 3 habituellement ! Mais Jean-François Michel, par ailleurs président de la FFC pour le Grand Sud-Ouest, n’a pas le choix ! Il doit s’adapter. « Les clients sont globalement compréhensifs et tout se passe bien dans la mesure où nous avons une petite quantité de véhicule à traiter. Mais quand sera-t-il quand le flux sera plus important ? » La question reste entière.

Hélène Lerivrain

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