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Anfa : 93% d’insertion pour les certifiés en alternance

Philippe Lamigeon
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ANFA

Le dernier Autofocus annuel de l’Observatoire des métiers des services de l’automobile de l’Anfa rappelle notamment que pour l’année 2023, il y a eu 10 % d’inscrits supplémentaires en certification par alternance et un taux d’insertion de 93 % sous six mois. L’Anfa continue de rénover et de concevoir de nouveaux diplômes pour les véhicules électriques.

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En 2023, 5790 personnes étaient inscrites à une certification de la branche des services de l’automobile, soit + 10 % par rapport à 2022. Finalement, 4825 inscrits se sont présentés à leur examen et 4308 l’ont obtenu. Parmi eux, on compte 75 % d’alternants, 12 % de demandeurs d’emploi, 14 % de formation continue et 1 % de Validation des Acquis de l'Expérience (VAE/DRE). La certification Vendeur automobile est la plus populaire (1256 inscrits) devant le Technicien expert après-vente automobile (754 inscrits), Mécanicien cycles (647 inscrits), Opérateur vitrage (388 inscrits) et Carrossier-peintre (350 inscrits). Les taux de réussite aux examens (89 %) et de satisfaction pour la formation (93 %) sont donc très importants. 

« Ces résultats démontrent la capacité de notre branche à anticiper et à s’adapter aux mutations du secteur, en particulier avec l’électrification croissante du parc automobile et la montée en compétences qu’elle exige. Le nombre toujours plus élevé d’inscrits reflète les besoins grandissants en formation des métiers du secteur des services automobiles qui offrent de véritables opportunités de carrière », souligne Guillaume Faurie, délégué général de l’Anfa.

Pas moins de 93 % des titulaires de la certification obtenue en alternance en 2022 étaient en emploi au bout de six mois, dont 68 % dans leur entreprise de formation. Du côté des demandeurs d’emploi titulaires d’une certification, le taux d’insertion à six mois se maintient à 74 %, soit tout de même 5 points de plus par rapport à 2021. Il faut toutefois noter que ce taux reste légèrement inférieur par rapport à l’alternance en raison d’un public concerné parfois éloigné de la sphère professionnelle ou en reconversion avant d’entrer en formation.

« 95 % des titulaires d’une certification en emploi sont restés dans la branche, 88 % exercent le métier ciblé par la formation et 90 % ont décroché un CDI. Des résultats toujours plus hauts d’année en année, qui démontrent l’efficacité des dispositifs conçus par l’Anfa. Les certifications sont ajustées aux besoins réels du terrain et aux évolutions des métiers, c’est pourquoi les entreprises fidélisent ces profils », assure Marie-Sophie Girardin, responsable de projets à l’Observatoire des métiers des services de l’automobile.

Ce sont 26 certifications de la branche qui sont enregistrées au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). En 2025, de nouvelles formations devraient être déployées comme les certificats de qualification professionnelle (CQP) de Technicien expert de maintenance de batteries de véhicules électriques, Technicien de maintenance de batteries de véhicules électriques ou encore Démonteur de batteries de véhicules électriques.

De son côté, le certificat de compétences de branche (CCB) permet aux salariés de se maintenir dans leur emploi ou de développer leurs compétences, mais aussi de faciliter l’insertion professionnelle des demandeurs d’emploi. Ainsi, deux CCB ont été créés : Réaliser l’entretien et la maintenance d’un véhicule électrique et hybride et Conseils en électromobilité. Enfin, un CCB répond aux besoins de la vente automobile pour une clientèle de professionnels.
 

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Philippe Lamigeon
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