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Les ateliers limitent l’augmentation de leurs factures
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Après une flambée contrainte de leurs prix sur 2023, les garagistes continuent d’appliquer des hausses mais plus modérées… gonflées par le coût des pièces plus que celui de la main-d'œuvre, selon le 8e baromètre idGarages.
L’an passé, les ateliers avaient infusé une augmentation de 11,5% de leur facture. Cette année, ils se limitent à un « raisonnable » + 7,64 %. Condition sine qua non pour ne pas décourager un client de plus en plus contraint mais en gardant, en ligne de mire, l’impérative rentabilité ! Justification de ces hausses avancée par idGarages : l'évolution technologique des véhicules, la complexité croissante des réparations, la hausse des coûts des pièces et les exigences environnementales.
Pour cette nouvelle édition de son baromètre annuel, le comparateur a passé au crible plus de 2 millions de devis émis sur le 1er semestre 2024 par 4300 garages (MRA, RA2, centres autos, enseignes multimarques) présents sur sa plateforme de prise de rendez-vous en ligne.
Les pièces pèsent toujours plus lourd
Ainsi, une révision générale a gonflé de 13 %, et plus notable encore pour une prestation freinage par exemple pour laquelle la pièce "toujours flambeuse" est centrale avec les disques et plaquettes affichant un impressionnant + 20,63 % en un an ! À l'inverse, idGarages.com remarque une faible évolution du prix des forfaits tout compris, (+ 5,7 % pour un forfait révision climatisation) comme des interventions surtout axées sur la main-d’œuvre (décalaminage moteur à+ 0,31 %).
« Cette année «post-inflation» est marquée par un ralentissement de l’augmentation. Elle est sensible concernant les prix des pièces détachées, et la hausse du coût de la main-d’œuvre est relativement limitée (4,9 % contre 3,5 % en 2023), ce qui explique que les tarifs des forfaits tout compris ont connu une augmentation plus modérée », analyse Fabien Borsa, CEO d’idGarages.com.
L’écart tarifaire régional s’accentue encore
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Alors que l’an passé, la disparité entre les tarifs moyens relevés entre la région la plus chère et la moins chère était de 6 points, elle grimpe de 11 points sur ce premier semestre 2024 ! On est loin de l’époque où la digitalisation des usages poussait vers un nivellement des écarts ! L’Ile-de-France (7 points au-dessus de la moyenne nationale) reste sur la première marche du podium des régions où il fait le moins bon faire réparer et entretenir sa voiture, suivie par PACA (+ 3,5 %). De l’autre côté du spectre, l’Occitanie (- 3,8 %) devient la région la moins chère, détrônant ainsi la Bourgogne-Franche-Comté.
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