Avec son New Deal, Euromaster bichonne les pros

Jérémie Morvan
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Euromaster New Deal_logo

Euromaster revisite sa relation avec ses clients professionnels en instaurant un engagement de performances pour optimiser les postes pneumatiques et carburant des flottes de véhicules...

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Le réseau de pneumaticiens Euromaster, qui fête ses 30 ans cette année, a annoncé vouloir établir une nouvelle relation de confiance avec ses 100 000 clients professionnels via un concept inédit baptisé New Deal. Ce dernier s’attache, dans un cadre formalisé et à travers des indicateurs-clé de performance, à répondre le plus efficacement possible à une clientèle qui représente quelque 80 % du CA de l’enseigne piloté par le manufacturier Michelin…

Proximité, flexibilité

Le New Deal Euromaster se veut un nouveau pacte de confiance entre l’enseigne et ses clients pros. Cet engagement de performance contractualisé s’appuie sur les diverses solutions d’ores et déjà proposées comme Master Care (solution d’entretien préventif, avec des audits réguliers du parc du client, pour anticiper les interventions et ainsi optimiser les délais d’immobilisation des véhicules), Easyliss (solution de financement de l’entretien du parc par le biais de mensualités pour éviter les à-coups de trésorerie) ou encore Tire Lease (offre de LOA multimarque pour l’achat de pneumatiques). Une offre servicielle en pleine dynamique, « 25 % de notre CA BtoB entrant déjà dans le cadre de l’une de ces offres », précise Alexandre Hennion, directeur commercial de l'enseigne.

Concrètement, pour un client transporteur, le New Deal s’attache à optimiser les taux de bonne de pression des pneus des véhicules en flotte afin d’augmenter la sécurité des véhicules, tout en réduisant leur consommation de carburant, en optimisant le taux de recreusage (qui augmente de 25 % le rendement kilométrique d’un pneu) ainsi que le rechapage (qui permet d’économiser 40 % du coût d’un pneu neuf équivalent). Sur un parc VL, l’enseigne surveillera les taux de pression et d’usure des pneus. Le client dispose quant à lui d’un suivi des interventions via un portail regroupant tous les indicateurs-clé de sa flotte de véhicules.

Cette offre, portée par les 160 commerciaux du groupe sur le terrain, s’appuie sur un maillage dense comptant 400 points de service auxquels s’ajoutent 900 ateliers mobiles pour des interventions sur parc. « Les premiers contrats, tant pour des clients pros VL que PL, ont déjà été signés. Il s’agit d’une vraie réponse pour nos clients à la hausse des prix des pneumatiques », conclut Alexandre Hennion.
 

Optimiste malgré un contexte incertain

Cette nouvelle stratégie de fleet management tombe à point nommé car le contexte est difficile. Le réseau de pneumaticiens annonce certes un exercice 2021 positif, avec une hausse des ventes de pneus de 14 % sur le segment VL et 8 % sur le PL. Le début 2022 n’est en revanche pas du même tonneau : sur les deux premiers mois de l’année, Euromaster enregistre un recul de 4 % sur ses ventes de pneus VL et de 21 % sur le PL (pneus neufs) ! Outre une inflation galopante, pénalisant les comptes d’exploitation des clients avec la hausse des prix des carburants conjuguée à celle des pneumatiques (voir encadré), la crise ukrainienne pourrait également venir perturber les approvisionnements même de pneus. «Le groupe dispose de trois plateformes stockant 300 000 pneus pour des livraisons à J+1, et elles peuvent monter à 500 000 enveloppes en cas de pic d’activité », rassure Alexandre Hennion.

Anticiper les demandes pour éviter au mieux les possibles ruptures d’approvisionnement est d’autant plus crucial que les perspectives de l’enseigne pour l’exercice 2022 s’orientent vers une hausse d’activité de l’ordre de 5 points. « Avec une baisse des ventes de véhicules neufs en VL et des délais de livraison des VN à rallonge sur le segment PL, les véhicules restent dans les parcs et vont nécessiter de l’entretien », explique Alexandre Hennion.
 

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Euromaster_Atelier mobile

Maîtriser l’inflation

Le New Deal que propose Euromaster doit lui permettre de limiter au maximum l'impact de la hausse des prix sur les comptes d’exploitation de ses clients professionnels. Car le carburant et les pneus s'inscrivent dans une tendance inflationniste significative. Ainsi, le prix du diesel a bondi de 25 % sur le premier trimestre 2022. Or, ce poste compte pour 30 % dans le compte de résultat d’un transporteur…

Quant aux pneumatiques, ils souffrent eux aussi de la flambée des cours des matières premières. Tandis qu’un pneu VL a enregistré une hausse de 11 % de son prix de vente entre janvier 2021 et mars 2022 (soit + 8 € en moyenne), un pneu PL a quant à lui vu son prix augmenter de quelque 18 % sur la même période, soit une hausse de 90 €.

Et l’enseigne avertit : une augmentation de la part des manufacturiers est à prévoir dès ce mois d’avril…
 

Jérémie Morvan
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