LM Rétro fait revivre des pièces introuvables en 3D
Sa passion pour les vieilles voitures a démarré « tout petit ». L’idée a germé face à la difficulté de trouver certaines pièces pour d’anciens modèles. À 34 ans, Lee Mésange la concrétise avec sa société LM Rétro.
Avec une imprimante 3D, une station de lavage et un four, il réalise des pièces en plastique fonctionnelles, résistantes et esthétiques. Mais Lee Mésange réalise aussi des petites séries des pièces les plus demandées qu’il met en vente sur son e-boutique : caches arrière de volant pour Citroën Traction, cabochons de clignotant, feux, obturateurs de vis… Seules les pièces volumineuses et celles ayant trait à la sécurité ne sont pas reproduites. En démarrage, LM Rétro travaille principalement en local avec des particuliers, confrontés à l’indisponibilité d’une pièce ou à des prix dissuasifs. Il commence aussi à avoir des demandes de pros, surtout de carrossiers. Le e-commerce va lui permettre de viser l’international. Désireux d’étoffer sa gamme puis d’aller ultérieurement vers d’autres technologies, Lee Mésange veut « ouvrir une bibliothèque de pièces et devenir le Mister-Auto de la voiture ancienne ».
LM Rétro travaille à la commande à partir de pièces cassées, de pièces en miroir ou à partir de plans.