DEKRA vient d’obtenir l’accréditation Sermi
Selon nos informations, l’organisme est le premier à décrocher le sésame permettant de démarrer sa campagne de certification Sermi des réparateurs le souhaitant et des opérateurs intervenant dans le cadre de la maintenance électronique.
Après du retard à l’allumage, les premières étapes concrètes de l’entrée en vigueur du référentiel Sermi(Scheme for accreditation, approval and authorization to access security-related repair and maintenance information) vont pouvoir démarrer. Ainsi, selon nos informations, Dekra aurait obtenu son accréditation par le Cofrac comme organisme certificateur. D’autres opérateurs qui s’étaient portés candidats, tel SGS par exemple, ne devraient pas tarder à obtenir le sésame.
De quoi lancer la campagne de certifications qui va toucher l’ensemble des parties prenantes du téléchargement : le technicien d’atelier, l’entreprise et l’équipementier ou le prestataire qui va pratiquer le diagnostic à distance. L’objectif de la procédure pilotée par l’association européenne Sermi, composée des constructeurs auto et de représentants des réparateurs indépendants, est de maintenir et sécuriser l'accès aux dispositifs de sécurité lors de la réparation et l'entretien des véhicules par les réparateurs indépendants au niveau européen.
En quoi va constituer la procédure de certification ?
• L’organisme d’évaluation et d’audit de référence procède à la vérification des obligations administratives, légales et déontologiques du réparateur et de son personnel en conformité avec le référentiel Sermi.
• Si l’évaluation est favorable, le réparateur peut disposer d’un agrément Sermi et son personnel d’une autorisation d’intervention associée à cet agrément. Cela pour une durée de cinq ans. Ces informations sont centralisées sur une plateforme unique dénommée « Trust Center ».
• Pendant ces cinq ans, l’organisme certificateur va réaliser un audit inopiné dans l’atelier du réparateur et traiter les plaintes et réclamations. En cas de suspension de l’agrément, les informations disponibles sur le « Trust Center » sont mises à jour en conséquence.
Reste à savoir combien coûtera la démarche, dépendant des tarifs de chaque organisme d’évaluation. On envisage communément un budget de 250-350 € par an.
Pour rappel, s’il est recommandé aux réparateurs d’entrer dans la démarche pour ne pas risquer de se trouver bloqué lors d’une intervention, cette certification n’est pas obligatoire.