Les femmes mettent (aussi) les mains dans le cambouis

Jean-Sébastien Thomas
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Femme et mécanique

Confrontée à un nombre important de familles monoparentales, l’Association de régie urbaine d’Angoulême (ARU) a créé en septembre, via son garage solidaire l’ARU de Secours, des ateliers pour apprendre aux femmes à réaliser l’entretien de leur voiture. 

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« Il y a un an, nous avions expérimenté ce concept, la demande a été très forte. Nous avons donc décidé de poursuivre cette action sur trois quartiers : Basseau Grande-Garenne ; Champ de Manœuvres et Bel Air Grand-Font. Le rythme adopté est un atelier par mois et à chaque fois dans un quartier différent », confie Isabelle Chasson, chargée de projets à l’ARU.  Animées par Sidy Traoré, responsable du garage solidaire, les trois premières séances ont permis d’aborder les bases de la mécanique, à savoir la découverte du moteur, les niveaux, la pression des pneus. « Les femmes sont venues avec leur voiture. Nous n’avons pas fait l’entretien à leur place, nous les avons accompagnées », se félicite la chargée de projets. En 2024, six ateliers sont déjà programmés et permettront d’aller plus loin dans les travaux : « L’animateur fera le tour de la voiture avec les propriétaires, listera ce qui doit être fait, comme les changements de pneumatique, la vidange… et invitera les conductrices à venir réaliser les travaux au sein du garage. » À signaler également que deux salariés en insertion au sein du garage viennent d’achever leur formation de mécanicien et cherchent actuellement un emploi dans le secteur.

Jean-Sébastien Thomas
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