Rétrofit : Phoenix Mobility construit son réseau de réparateurs

Muriel Blancheton
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Alors que le marché du transfert du thermique à l’électrique s’est ouvert depuis l’arrêté du 3 avril (L'électrification d'un véhicule en rétrofit autorisée ), la startup grenobloise déroule son business plan sur les deux années à venir. Le marché BtoB est privilégié, et Phoenix Mobilty est en train de monter un réseau de réparation avec des MRA partenaires "demandeurs"....

Cible devenue prioritaire de Phoenix Mobility : les VUL (Kangoo, Master...) avec dans son viseur les collectivités et les grands groupes. Car si le marché des particuliers était bien la cible initiale du projet, il a été abandonné, car jugé « non viable » d’après Wadie Maaninou, le co-fondateur. L’équipe d’une douzaine de personnes réparties entre Grenoble (locaux techniques), Paris (base commerciale) et Valenciennes (incubateur Transvalley) peaufine le concept. Un Kangoo est entré en test sur l’agglomération grenobloise, et l’entreprise annonce un projet similaire avec le parc d’un industriel. La mise sur le marché de cette solution passera par « une levée de fonds conséquente » en cours de discussion. Phoenix Mobility table sur la conversion de 40 véhicules en 2020, un millier en 2021 et plus de 8 000 en 2022 au travers d’ateliers en France. La constitution d’un réseau de garagistes partenaires est le défi des prochains mois. « Nous sommes énormément sollicité par des indépendants qui veulent travailler avec nous. » Des discussions « avancées » sont en cours sur la base d’un partenariat qui prévoit une formation dispensée pat l’entreprise et la livraison des kits. Le démarrage officiel du réseau est programmé pour le début 2021 avec un objectif de réduction du coût de transfert qui pourrait s’établir entre 5000 et 15 000€ l’année prochaine, contre 15 000 à 25 000€ actuellement.

Vincent Riberolles

Muriel Blancheton
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