En Auvergne, le marché du VO en souffrance

Jean-Pierre Raynaud
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Mehmet Ylmaz

L’augmentation des prix et la pénurie de produits à vendre ont freiné les ventes de secondes mains. 

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Celles-ci ont énormément baissé, les clients sont indécis et hésitent à acquérir un véhicule supérieur à 20 000 €. Les concessionnaires qui approvisionnent les revendeurs ont considérablement augmenté leurs prix. « Ils ont même coupé les ponts avec les marchands. Les voitures de plus de 15 ans ont pris de la valeur tout comme les citadines anciennes comme les Peugeot 207. Nous ne savons pas à quel prix faire la reprise, et la rotation du parc est passée de 1 à 4 mois », souffle Mehmet Yilmaz, vendeur chez EG Cars, à la tête d’un stock de 550 VO. En attendant que la situation s’améliore, la société est plus active sur les réseaux sociaux et a créé des pages sur Facebook, Instagram et la Centrale. 

Du côté des concessionnaires comme les Grands Garages d’Auvergne (Fiat-Alfa Roméo-Abarth-Jeep), l’année passée s’est stabilisée. « Les tarifs de reprise et de revente ont augmenté mais le secteur est dynamique. Notre parc a en revanche vieilli, certains de nos véhicules frôlent les 100 000 km et dépassent cinq ans, ce qui n’était pas le cas auparavant. Nous avons vendu des occasions à des clients dans l’attente de la livraison de leur VN, et qui les ont revendues sans perdre d’argent », assure ainsi Morgan Girard, responsable après-vente du groupe de distribution.  

Jean-Pierre Raynaud
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