Dorénavant, tout véhicule sortant des usines de production est équipé au minimum d’un système d’aide à la conduite (ADAS). 44 % du parc français devrait être équipé d’une caméra frontale d’ici 2025 contre 14 % actuellement. Une démocratisation qui pose soucis aux réparateurs et qui a été au coeur du débat lors de la conférence automobile Carglass du Best of Belron 2019. Remplacer un pare-brise équipé d’un ADAS prend plus de temps et demande plus de technique. Car qui dit nouvelles technologies dit nouvelles compétences à intégrer pour le professionnel, qui doit investir (du temps et de l’argent) dans la formation mais aussi dans de nouveaux équipements. Sauf que la course à l’innovation des constructeurs poussés par la norme Euro NCAP peuvent rendre rapidement obsolètes le système ADAS choisi et la formation qui va avec ! Si ajoute une montée en exigence sécuritaire des véhicules. Ainsi, d’ici 2022 les nouveaux modèles devront obligatoirement être équipés de freinage d’urgence automatisé, de régulateur de vitesse intelligent … Résultat de cette multiplication des ADAS sur les véhicules, la moindre petite réparation implique quasiment à chaque fois un recalibrage des capteurs.