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Un quart des carrossiers indépendants restent ouverts

Girault Nicolas
Pour évaluer l'impact du Covid-19 sur les carrosseries, GiPA a mené une enquête commandée par la FFC. Résultat : une étude de la situation concrète des ateliers, de l'état d'esprit des réparateurs, une évaluation de leur endurance face à la crise et un cahier de doléances.
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Une photo de la situation des ateliers de carrosserie du 6 au 9 avril indique que 25 % des indépendants, 15 % des agents et 2 % des concessionnaires étaient ouverts… Si on y ajoute les réparateurs en activité partielle, la part des réparateurs actifs passait à 51 % chez les indépendants, 45 % chez les agents et 29 % des concessions.

Ce cliché est tiré d’une étude GiPA* commanditée par la FFC, sur l’impact du Covid-19 sur la situation et les perspectives de la réparation. Celle-ci indique que la motivation des agents et indépendants pour rester ouverts est à 49 % de rester disponible pour répondre aux urgences. Ensuite, près de deux sur dix ne travaillent que sur rendez-vous. Puis, 15 % d’entre eux honorent leurs dossiers en cours avant fermeture. Enfin, un peu plus d’un sur dix veut maintenir une ouverture normale.

Un réparateur sur cinq ne sait pas combien de temps il pourra tenir

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A contrario, les motifs de fermetures sont à 66 % le manque de clients et à 61 % la pénurie de pièces. Ensuite viennent les contraintes sanitaires (plus d’un tiers des cas) et le manque d’effectifs (13 %). Cette situation inquiète 66 % des indépendants et 71 % des agents. Côté impact, 56 % des agents et 63 % des indépendants affirment que leur entreprise sera en grande difficulté si l’activité ne repart pas avant septembre. Tandis que 24 % des réparateurs n’ont pas de visibilité…

Si deux tiers d'entre eux se sentent soutenus par leurs syndicats professionnels (CNPA, FFC et FNA), beaucoup comptent sur les mesures de l’Etat pour surmonter la crise. En tête de leurs souhaits vient le report ou la suppression des charges (impôts et taxes), puis le redémarrage de la consommation (déconfinement total, rassurer les clients, etc.), les aides financières et le versement du chômage partiel après le déconfinement, etc. Évidemment, la situation et l’état d’esprit des garages visés par cette étude peuvent évoluer dans un sens ou un autre.

*Etude reposant sur 205 carrossiers indépendants, 100 concessionnaires et 105 agents.

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