Valeurs résiduelles :Le VO Diesel encore en résistance

Muriel Blancheton
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Malgré la cabale anti-diesel des Pouvoirs Publics, les valeurs de transactions des VO diésélisés ont légèrement progressé depuis 2012 (de 13 000€ à 15 000€ en 2018, sur 3,2 millions de VO diesel). Une hausse liée à l’inflation d’une part, mais également au changement de typologie des modèles échangés.

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« Les SUV sport ou familiaux, les compacts Premium…renchérissent les prix moyens de manière générale. Un VO Diesel, citadine polyvalente de trois ans, s’est revendu en moyenne 10 000€ en 2018 contre 9 200€ en 2012 », indique Thibaut Frank, (Club Argus).

Attention, un fléchissement est cependant observé depuis deux ans. Le VO diesel à la revente est en effet plus kilométrés et plus âgés qu’avant, et les intentions d’achats des consommateurs chutent également (24% en 2018 contre 32% en 2016). De même, les concessionnaires observent des délais de ventes rallongés depuis 2017, de 90 à 105 jours, pour écouler leur stock diéselisé, signe de désaffection des clients.

La tentation est donc logique de brader les prix. « Mais attention le Diesel représente toujours 2/3 du parc français (21 millions de véhicules en circulation), et deux tiers des transactions ! Un marqueur fort soulignant qu’il faudra tout de même du temps pour tuer cette motorisation. »

Muriel Blancheton
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