Dhollandia, l’optimisateur de TCO
La filiale française de l’équipementier belge spécialisé dans les hayons élévateurs s’appuie sur une production intégrée et un service de proximité pour consolider sa place sur le secteur du transport et de la logistique. Mais il vise aujourd’hui de nouveaux marchés. Avec, en fil rouge, l’optimisation du TCO de ses matériels.
La réputation de l’équipementier s’est pour une bonne part bâtie sur la qualité de ses produits. Une qualité qui n’est pas le fruit du hasard : de la transformation de la matière première jusqu’à l’expédition des commandes via une flotte intégrée (huit poids lourds) en passant par l’assemblage et le traitement des surfaces, le site de Wormhout (voir encadré) revendique une production intégrée à 95 % pour une maîtrise (quasi-)complète de l’ensemble de la chaîne.
Cette intégration particulièrement poussée permet ainsi de maîtriser le TCO du matériel, avec un très haut niveau de réparabilité ainsi qu’une disponibilité des pièces optimale puisque pour une grande majorité conçues en interne. Enfin, l’utilisation très raisonnée d’électronique (pièces mécaniques ou hydrauliques) limite le nombre de pannes comme la consommation d'énergie…
Proximité du SAV
L’autre atout TCO de l’équipementier est un réseau de SAV particulière riche. D’abord, ses magasins en propre, avec Nanterre (92), siège de la filiale française, et Paris-Sud (Chilly-Mazarin - 91) et l’arrivée de Chassieux (69). S’ajoute à cela Hydroparts Assistance, un réseau de spécialistes du levage et dont les trente franchisés avancent une centaine d’ateliers mobiles pour entretenir et dépanner les clients sur site, partout sur le territoire.
Pour les révisions plus classiques, les clients peuvent en outre s’appuyer sur un réseau de quelque 530 réparateurs partenaires (des ateliers avec ou sans enseigne disséminés sur tout le territoire).
En quête de diversification
Le champion du hayon élévateur souhaite s’appuyer sur ses fondamentaux pour dupliquer sa success story sur de nouveau segments de marché : un très large éventail de solutions offrant des capacités allant de 150 à 32 t., une agilité industrielle permettant du volume ou du sur-mesure, et une proximité terrain avec un SAV bien maillé.
À commencer par le secteur des travaux publics, avec des systèmes de porte-engins, ou encore le créneau des porte-voitures. Mais l’équipementier se focalise actuellement sur un marché en devenir : celui du transport des personnes à mobilité réduite (PMR). « Avec plus de 3,5 millions de personnes concernées en France, c’est un gros marché », précise le président de Dhollandia France.
L’équipementier a donc dimensionné ses capacités et doublé sa production en trois ans seulement ! « Ce sont clairement des segments de marché où Dhollandia arrive en challenger, mais sur lesquels les carrossiers-constructeurs peuvent nous déléguer ce type de production afin qu’ils se recentrent sur leur cœur de métier », explique Paul Gamblin, directeur des opérations. De quoi venir gonfler un CA annuel de 100 M€.
Wormhout, un site industriel à la pointe
Dhollandia est l’unique fabricant de hayons élévateurs en France. Sur son site français de Wormhout (59) – l’une des neuf usines dans le monde –, il produit 15 000 unités de hayons et équipements de levage, principalement pour le marché du VUL (60 %), le reste étant dédié à des application plus lourdes (PL) ou à des marchés en devenir, où le fabricant tente de se faire une place… comme celui des personnes à mobilité réduite. D’importants investissements y ont été consacrés : création d’un kiosque digital pour assurer le suivi des commandes client et une parfaite gestion des flux d’approvisionnement, machines de découpage Lasertube pour une découpe de pièces à 360°, nouvelles cabines de peinture… « Investir en continu dans l’outil de production est une condition sine qua non si l’on veut rester compétitif et continuer de produire en France », note Marc Gamblin, président de Dhollandia France. « L’amélioration permanente de nos équipements comme de nos process est aussi un levier en matière d’attractivité pour recruter de nouveaux collaborateurs car, sur le plan industriel, la concurrence est élevée dans la région », ajoute le directeur des opérations.